DARLING, LA RECETTE DE L’AMOUR
Tome 1
Setsuko s’est encore faite plaquée par son mec. Elle est, à nouveau, célibataire et risque bien de le rester puisqu’elle a un sérieux handicap : elle est frigide. Il faut dire que le fait d’avoir été élevée par un père tenancier d’un bar de travestis n’a pas dû l’aider de ce côté-là.
Un soir, alors qu’elle aide son père au bar, elle s’ébouillante avec de l’alcool chaud. Un jeune médecin, invité à une soirée, l’entraîne immédiatement dans les toilettes pour lui porter secours. Alors qu’il examine sa poitrine pour s’assurer qu’il n’y a pas de blessure grave, Setsuko subit un véritable électrochoc : un orgasme pour la première fois de sa vie ! Forcément, ça surprend et voilà notre héroïne qui tombe dans les pommes.
Bien décidée à régler son problème, et ayant découvert qu’elle était tout à fait capable de ressentir du plaisir, elle décide d’aller voir le médecin de son entreprise pour lui faire part de ses difficultés. Quelle n’est pas alors sa surprise lorsqu’elle découvre qu’il s’agit de son sauveur (à tous points de vue). Setsuko n’aura désormais plus de cesse que de lui mettre le grappin dessus.
Par KOMORI, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
284538646
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Notre avis sur DARLING, LA RECETTE DE L’AMOUR #1 – Tome 1
Il suffit de regarder le dos de la couverture de ce manga pour que le ton soit donné. Il est tout sauf sérieux, dans la droite ligne de Ai suru Hito, le précédent titre de Yuki Yoshihara. Même le coquin, et ce qui aurait pu être graveleux, prend une tournure déjantée sous la plume de la mangaka. L’héroïne a beau être complètement obsédée, en super-deformed, forcément, c’est nettement moins sex !!!! Ce titre reste, cependant, pour un public averti.
Pour ce qui est du scénario, l’idée générale reste proche du précédent : une jeune jouvencelle qui n’y connaît pas grand-chose, mais, qui a un réel désir d’apprendre les règles délicates du jeu de la bête à deux dos.
Le trait est fin et les fonds typiquement shôjô : petites fleurs et bubulles à gogo qui contrastent avec le thème. Le personnage clé est vraiment travaillé et les passages en mode super-deformed un pur bonheur. Son binôme pourrait paraître un peu fade à côté, mais ça sert bien le récit. Quant aux personnages secondaires, en particulier les travestis, ils apportent une touche supplémentaire de légèreté.
En d’autres termes, un vrai bon moment de détente !
Par KOMORI, le 18 avril 2006