DAUPHIN (LE)
Le Chevalier à la Croix

Plus de deux siècles ont passé depuis que Louis, fils du roi Louis XVI dont la vie fut brusquement raccourcie a, pour sauver sa vie, accepté un tragique marché avec le démon Baphomet.
Depuis, il mène une existence de meurtrier, mais, alors qu’il ne pensait qu’assouvir sa vengeance, il se rend compte qu’il n’a été depuis 300 ans que le jouet, la marionnette de Baphomet dans la lutte qui l’oppose au Chevalier à la Croix.

Par olivier, le 11 août 2012

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Notre avis sur DAUPHIN (LE) #2 – Le Chevalier à la Croix

Alors que le mystérieux Chevalier à la Croix tente de s’emparer de la porte de Baphomet par l’intermédiaire de l’entreprise de Kruger qui ne ménage d’ailleurs pas ses efforts et s’accommode fort bien de l’aide des démons pour parvenir à ses fins, Louis est victime d’un terrible accident de voiture.
Le sorcier Ikarius qui était à ses cotés meurt non sans lui avoir confié son sceau et un nom, celui d’un sorcier qui pourra l’éclairer sur le but du Chevalier à la Croix.

Louis, Dauphin de France, sauvé de la mort par Baphomet au prix d’un pacte dont il ignore le véritable dessein, va comprendre qu’il n’a été depuis le début que l’instrument du Démon. Immortel, il est celui par qui le Chevalier à la Croix pourrait parvenir à prendre le pouvoir aux enfers, il est le treizième de la malédiction, le dernier de la lignée de philippe Le Bel.

Maxe Lhermenier nous réserve bien des surprises dans ce second et dernier tome du Dauphin, puisqu’il y invite un hôte historiquement célèbre dont on peut comprendre la haine et la rage, au point qu’il veuille prendre totalement le contrôle des enfers afin de décider qui doit vivre et qui doit mourir.
C’est une histoire inspirée, autour de l’immortalité, de la haine, de la passion, une histoire violente, pleine de rage et de furie. Démons, sorciers, humains, les alliances sont étranges, dictées par la convoitise où le sacrifice mais toutes convergent vers un seul but : régner.
Superbement mis en image par Brice Cossu dont le trait nerveux donne au récit une cinématique rageuse dans un découpage où l’action et l’émotion se mêlent avec fougue, le récit nous tient en haleine jusqu’à la dernière planche.

Par Olivier, le 11 août 2012

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