DAVY MOURIER VS
La Mort

 
Fort du succès remporté par sa série BD La Petite Mort, l’auteur Davy Mourier s’est vu ouvrir des portes qu’il n’aurait sans doute jamais imaginé pousser. Celles de salons funéraires, par exemple ! Salons où il s’est rendu compte que "derrière tout ça", y’avait des tas de choses insoupçonnables, amusantes ou intéressantes à découvrir ; ça fait toujours ça quand on jette un oeil dans un domaine que l’on ne connaît pas du tout.

Ce genre d’expérience lui a donné envie d’aller encore plus loin dans sa connaissance du monde de la mort. Il a donc décidé de suivre un stage de thanatopraxie qu’il nous raconte dans cette bande dessinée Davy Mourier vs La Mort.
 

Par sylvestre, le 31 août 2019

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Notre avis sur DAVY MOURIER VS #3 – La Mort

 
"Déconseillé aux gens qui vont mourir un jour", peut-on lire sur un sticker rouge, sur la couverture de la BD. Ça tombe bien : j’ai décidé de mourir la nuit, moi. Peinard ! Alors j’ai ouvert Davy Mourier vs La Mort… L’auteur y parle de son rapport à la mort, de son rapport à la peur de mourir aussi, et commence en racontant le souvenir d’une rencontre suivie d’une rupture avec une fille dont il a appris, quelques temps après, qu’elle était décédée et qu’il comptait parmi les dernières personnes à avoir été en contact avec elle. Quand la mort commence à toucher votre entourage, vous réfléchissez autrement…

La plus grande partie de cette BD s’apparente à un "journal de bord" dans lequel Davy Mourier nous raconte le court stage de thanatopraxie qu’il a fait. Il aborde le côté angoissant de l’expérience, le côté technique, le côté social, le côté juridique, voire le côté… "on finit par s’y habituer" ! Et quelques anecdotes aussi, bien sûr, matchant avec le fait que c’est avec humour que l’auteur nous parle de tout cela ; sans que cela empêche certaines réflexions profondes de poindre.

La mort est une chose à laquelle aucun de nous n’échappera. Intéressons-nous donc ici à ce qu’il advient de nous quand on n’est plus de ce monde mais qu’on est malgré tout encore là, parmi les autres…
 

Par Sylvestre, le 31 août 2019

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