DC UNIVERS REBIRTH
Le Badge

Dans sa Batcave, Batman repense à cet étrange badge avec le smiley qu’il a trouvé il y a quelques temps lorsque Wally West est apparu. En le posant près du masque du Psycho-Pirate, une étrange alchimie se créé entre les deux objets, une sorte de force électrique qui repousse Batman. En se relevant, il a la vision d’un autre Batman qui n’est autre que son père, Thomas Wayne. Le justicier de Gotham prévient Flash de ce qui vient de se passer. Mais entre temps, apparait le Reverse-flash, alias Eobard Thawne, attiré dans la Batcave. Il frappe Batman et s’empare du badge, puis prend la fuite, laissant le dark knight en piteux état. Bruce Wayne a tout de même le temps de le voir revenir dans un très sale état et d’assister à sa mort.
Flash arrive avec un peu de retard et se trouve devant cette scène de désolation. Pendant que Bruce se fait soigner, Barry tente d’analyser la scène de crime pour comprendre ce qui a pu tuer et mettre dans un tel état son ennemi…

Par berthold, le 28 février 2018

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2 avis sur DC UNIVERS REBIRTH # – Le Badge

Le Badge reprend les Batman 21 et 22 + Flash 21 et 22.

Ce récit ouvre la voie qui nous mène à Doomsday Clock, l’un des prochains gros évènements de DC.

En fait, ceux qui ont lu les premiers tomes des séries estampillées Rebirth savent que lorsque Wally West est réapparu dans l’univers DC devant Barry Allen et Bruce Wayne, il y a eu aussi cette étrange badge, un smiley avec une tache de sang, venu de nulle part et qui intrigue le Batman. C’est ce que nous allons tenter de découvrir dans ces pages.
Nous suivons Batman et Flash, à la poursuite du Reverse-Flash, qui pourtant vient d’être tué par une force inconnue.
Flash tente de remonter le temps pour pouvoir empêcher cela, sauf que cela ne se passe pas comme prévu. Bruce Wayne fait dans ce "voyage" une rencontre inattendue, tandis que Flash croise un autre bolide bien connu de l’univers DC.
Au final, les deux scénaristes, King et Williamson, nous tiennent en haleine avec cette histoire, qui entraine d’autres questions et mystères et qui donne envie d’en lire plus, surtout au vu de l’épilogue.

Jason Fabok et Howard Porter font du très bon travail au dessin. Il n’y a rien à redire. Les cases, les pages, tout y est parfait et nous donne quelques très beaux moments et des scènes impressionnantes.

Le Badge est un des récits importants de l’univers actuel DC. Un album de grande qualité que je vous conseille fortement.

Par BERTHOLD, le 28 février 2018

Voilà, on y est !
Même si cela reste assez embryonnaire pour l’instant, que DC continue d’entretenir le mystère, ce que l’on soupçonnait depuis les "Before…" nous tombe finalement dessus… DC va intégrer dans son univers classique les personnages de Watchmen… Cet album est sensé amener la suite du chef d’œuvre de Moore et Gibbons…
On pourrait ranimer ce lourd débat sur l’utilité de compléter Watchmen, de rajouter des chapitres à la maxi série initiale, histoire de préciser des points, étoffer certaines allusions… Et autant vous prévenir vous aurez du mal à juste me faire croire que ça avait un quelconque sens… Mais sur la question de l’intérêt d’intégrer des perso comme Rorshach, The Comedian, Ozymandias, Dr Manhattan à l’univers DC on est en plein délire, purement et simplement !
Bon, je ne vais pas faire davantage de procès d’intention, après tout, malgré les quelques pages de preview à la fin, il faudra attendre que Doomsday Clock arrive pour juger sur pièce.

Toutefois, DC veut visiblement ramener l’idée de ce multivers sur la table ! On voit revenir aussi le spectre de la JSA, des visions de Batman et Flash, le Kid Flash, Saturn Girl… Le mouvement est engagé et pour l’instant, autant être honnête c’est encore un peu le foutoir, avec tout un charabia sur l’espace temps, sur un être supérieur qui se jouerait des réalités (Dr Manhattan) et une petite virée dans la force véloce aux côtés de Batman et Flash qui ne peuvent guère faire plus que se laisser mener par le bout du nez dans cette histoire qui les dépasse complètement et dont ils ne sont, jusque là, que des marionnettes !

Mais je dois bien reconnaître que le rythme est réellement très soutenu, avec une multitude de rebondissements et autant de questions sans réponses. On glisse d’une scène à l’autre en espérant avoir à un moment donné toutes les pièces du puzzle.
En parallèle, les dessins sont vraiment d’excellente facture, très expressifs et dynamiques. J’aime beaucoup ce mélange entre Fabok et Porter !

Ainsi, même si je trouve que c’est une nouvelle fois l’une des pires idées de DC (qui montre bien le calcul froid des responsables éditoriaux de DC depuis quelques années) la suite m’intrigue. Les planches de Gary Frank que l’on peut voir, en noir et blanc, à la fin, sont très belles et montrent bien que l’artiste travaille avec beaucoup de soin ses mises en page (même si on reste à des lieux de l’équilibre de Gibbons, mais passons !)

A suivre…

Par FredGri, le 24 mars 2018

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