De André Citroën à Steve Jobs, les grands entrepreneurs en BD
Portraits des plus grands entrepreneurs de l’histoire, ceux qui ont forgé les règles du capitalisme de la plus innovante à la plus agressive.
Depuis la formation de la "Lunar Society" un club très fermé londonien qui rassemblait les entrepreneurs les plus en vue du moment, dans les années 1770, l’économie moderne s’est progressivement modelée suivant les avancées technologiques et les audaces des grands capitalistes du moment qui ont façonné l’industrie et les nouvelles règles économiques de la révolution industrielle qu’ils voient arriver à grand pas.
Ces visionnaires vont donc se bâtir des fortunes de plus en plus importantes, au détriment, souvent, des ouvriers qu’ils emploient…
Par fredgri, le 15 septembre 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782205074567
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Notre avis sur De André Citroën à Steve Jobs, les grands entrepreneurs en BD
Benoît Simmat et Vincent Caut brossent le portrait de près de quarante entrepreneurs qui ont marqué à leur façon l’histoire du capitalisme moderne, avec un impact déterminant, même encore aujourd’hui.
Ils présentent donc, comme ils l’avaient déjà fait pour leur précédent album "La Ligue des économistes extraordinaires", au travers de deux ou trois pages une biographie sommaire et critique ou il établissent le rôle de chacun, ses innovations, ses succés, mais c’est aussi très habilement contre balancé par quelques éléments plus critiques, suivie d’un gag ou d’une page qui tourne en dérision l’un des points de caractère du personnage, histoire de désacraliser d’une part ces "hérauts" du capitalisme le plus débridé, mais aussi d’alléger le ton de l’ensemble !
Bon, à la longue le principe a tendance à se répéter, sans véritable variation, néanmoins cela reste extrêmement instructif et documenté, on apprend réellement beaucoup de choses et on peut aisément relativiser. Toutefois c’est assez souvent très impressionnant de voir évoluer cet ultra libéralisme échevelé qui fait passer sans concession ni complexe le capitale avant l’individu.
Alors bien sur il faut savoir apprécier ces portraits et le second degrés qui se glisse par-ci par-là, d’autant que progressivement se dessine devant nous le reflet d’un monde cupide, sans émotion. Toutefois je trouve intéressant de regarder cette émergence, de voir comment sont arrivés certains empires financiers colossaux (Walt Disney, Jobs, Zuckerberg, Gates, Branson, Murdoch, Hughes, Edison, Ford…) On se rend vite compte qu’indubitablement le grand absent reste encore l’humain !
Cet album est donc un très sympathique outil didactique pour mieux appréhender le monde qui nous entoure et ces forces de l’ombre qui se remplissent les poches…
Par FredGri, le 15 septembre 2015
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