DE SILENCE ET DE SANG
Omerta
Après l’affaire Lokmar et pendant que Johnny Puparo subit la foudre de la justice de Big Apple, le journaliste Ciro Villanova est mis en congés, eu égard à la pression mafieuse new-yorkaise qui menace sa sécurité. Il en profite pour se mettre sur les traces de Bugsy Siegel, l’un des capo de la mafia, qui l’amènent en Californie dans les studios hollywoodiens. C’est ainsi qu’il y découvre les ramifications profondes de l’Organisation qui grève de façon tyrannique et à tout niveau, l’industrie du cinéma.
Par phibes, le 30 décembre 2009
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
2723414396
Publicité
Notre avis sur DE SILENCE ET DE SANG #6 – Omerta
L’histoire de la mafia contée par François Corteggiani se poursuit en ce sixième tome. Fortement documenté sur cette organisation tentaculaire, et bien que le titre de cet album prône plutôt le silence, il n’hésite pas à briser cette loi afin de rappeler l’énorme pression de cette institution du crime sur la société.
En cet épisode, les péripéties mafieuses se délocalisent (et c’est tant mieux !) pour atteindre la côte ouest des Etats-Unis et, plus particulièrement, Los Angeles et son quartier on ne peut plus connu, Hollywood. De fait, Ciro Villanova délaisse la grosse pomme et son "frère" Johnny Puparo, pour se focaliser sur un autre "caporegime", Bugsy Siegel, mafieux qui organisa le racket à Los Angeles, notamment dans les grands studios de cinéma.
L’évocation reste d’un intérêt certain et permet de croiser des personnages qui ont réellement existé tels Frank Capra le scénariste, qui interviendra dans le présent épisode pour sortir Ciro Villanova d’un piège certain. Il y a du rythme, bien sûr, et comme il se doit, des assassinats, des rencontres punchies, le tout dans des flash-back savamment orchestrés.
Jean-Yves Mitton garde le cap et réalise un travail graphique énergique, un peu fade dans les couleurs. Son style réaliste reflète bien les ambiances des années 30 et la double planche sur le zoom de la chevauchée d’un cow-boy est bien trouvée.
Une introspection dans le milieu trouble de l’Organisation sympathiquement menée et qui devrait intéresser ceux qui sont passionnés par le sujet.
Par Phibes, le 30 décembre 2009
Dans la même série
DE SILENCE ET DE SANG
Publicité