Dead Run

 
Dans un Los Angeles futuriste où les humains se sont rassemblés en ville dans la crainte des mutants qui les guettent hors les hauts murs d’enceinte, Nick Masters est un "transporteur" : un livreur de colis travaillant autant pour des gens bien que pour des gens moins recommandables… Un jour, il a perdu une cargaison de drogue et son commanditaire pour cette course, un dénommé Kane, lui en a gardé rancune. Au point que ce Kane a enlevé la soeur de Nick et a menacé ce dernier de la tuer s’il ne livrait pas un colis à San Fransisco, à plusieurs centaines de kilomètres de là, en empruntant le fameux "Dead Run" : une route que tous ceux qui l’ont prise sont morts ! Tous sauf un, un certain Waylon Biggs, mais celui-ci n’a rien voulu dire à Nick, ne voulant pas qu’il soit un homme de plus envoyé à la mort. Heureusement pour Nick, Beck, la fille de ce Waylon Biggs, lui a dit qu’elle connaissait l’itinéraire. Et comme la condition pour qu’elle lui dise était qu’il la prenne avec lui, c’est ensemble qu’ils se sont élancés sur le Dead Run, étant entendu que Kane n’avait laissé que 72 heures de temps à Nick avant de liquider sa soeur…
 

Par sylvestre, le 26 juillet 2011

Notre avis sur Dead Run

 
Embarquez avec Nick et Beck pour une course folle dans un univers peuplé de mutants n’attendant que votre passage pour fondre sur vous !

Rassemblant les 4 épisodes de l’histoire parus séparés chez l’éditeur américain Boom ! entre juin et septembre 2009, ce Dead Run version française publié aux éditions Emmanuel Proust vous invite à un périlleux voyage survolté, digne de certains films à la croisée entre Mad Max ou Waterworld et des productions mettant des zombies et des mutants à l’honneur. Armes de folie à l’efficacité redoutable, véhicules démentiels, créatures hideuses et ô combien têtues dès lors qu’il s’agit de vous faire la peau, menace nucléaire et parrain mafieux trop sûr de lui… Voilà les ingrédients, sinon la "feuille de route", de cette aventure au cours de laquelle la bidoche va gicler !

Vous l’aurez compris, cette histoire n’a pas la prétention de décrocher le Prix Nobel. Et j’oserais dire qu’elle a bien fait de ne pas se mettre sur les rangs, plombée qu’elle est par un scénario minimaliste et par un dessin malheureusement faiblard… Mais elle est néanmoins une lecture toute trouvée pour ceux qui cherchent encore le Messie parmi tous les super heroes que présente la bande dessinée américaine, fournisseur officiel de personnages aussi musclés que sont démesurées les actions qu’ils mènent !

La couverture est signée Matt Wilson. Le scénario est de Andrew Cosby et de Michael Alan Nelson, et le dessin est de Francesco Biagini. Mais le volant de la bagnole est entre les mains de Nick ; et comme une portière arrière est entrouverte, c’est qu’il n’attend plus que vous… Alors, allez ! Montez ! Et vous nous raconterez… si vous en revenez.
 

Par Sylvestre, le 26 juillet 2011

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