DEADLY CLASS (VO)
1988 - This is not the end
(Deadly Class 27 à 31)
Plusieurs situations en parallèle les unes des autres:
Maria et Marcus se sont réfugiés au Mexique, tandis que tout le monde les croit morts !
Saya, qui a été sauvée par Marcus, est dorénavant entre les mains de son frère Kenji qui compte bien se venger d’elle pour redorer son blason !
La petite bande de Petra et Helmut, qui refuse de prêter allégeance à Shabnam et Brandy se paye une virée au Mexique… Ils tombent "par hasard" sur Maria et Marcus…
Par fredgri, le 13 février 2018
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9781534302471
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Notre avis sur DEADLY CLASS (VO) #6 – 1988 – This is not the end
Deadly Class reste encore une fois l’une des meilleures séries du moment, explorant le quotidien d’apprentis tueurs qui doivent survivre au sein d’une école qui laisse une totale liberté à ses étudiants qui peuvent ainsi faire pratiquement tout ce qu’ils veulent, allant de la simple manipulation à l’assassinat brutal en passant par la soumission, l’expression du pouvoir et la dénonciation… On le comprend très vite, ils vont devoir évoluer dans une ambiance extrêmement tendue, voir même dangereuse.
Après le récent examen final, sous forme d’un tournoi sans règle ou chacun était autorisé a tueur autant de camarades possible, on se doute que les enjeux et les statut quo ont évolué.
Il est donc présenté ici un groupe de "nouveaux" qui refuse de jouer le jeu et de se soumettre au groupe des représentants d’élèves ! Remender en profite pour une nouvelle fois creuser leur personnalité, et plus particulièrement la relation naissante entre Helmut et Petra, ce qui laisse augurer pas mal d’étincelles (une goth avec un amateur de Slayer, il y a de quoi craindre pour la suite).
Mais contre toute attente, malgré la violence inhérente à la série, malgré le rythme assez rapide des scènes et les interminables textes qui se déversent sur les pages, Remender fait preuve de beaucoup de subtilité. Il dose très adroitement les flash-back, insiste sur les moments d’intimité, plus calmes et n’hésite pas à sacrifier "l’efficacité" d’une scène d’action au profit d’échanges idéologiques dans une bagnole.
Ce qui donne une série assez atypique, qui décoiffe, mais émeut aussi, paradoxalement !
En parallèle, Wes Craig propose des planches absolument sublimes, très habilement mises en page, avec beaucoup d’audace. C’est beau, les contrastes sont très marqués et on voit bien que l’artiste s’amuse avec ses cases dans tout les sens !
Deadly Class reste donc une excellente lecture que je vous recommande vivement. Histoire de goutter à un comics aux antipodes de ce qu’on peut habituellement trouver !
Par FredGri, le 13 février 2018
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