DEADWOOD DICK
Entre le Texas et l'Enfer...
Après avoir sauvé Ruby, une chanteuse de cabaret, de la bande de Rayo, et l’avoir conduite là où elle devait aller, Deadwood Dick tombe sur un pauvre gars dont les jambes sont prises par le corps d’un cheval mort. Cette rencontre va lui attirer de nouveaux ennuis…
Par berthold, le 9 juin 2021
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782889321605
Publicité
Notre avis sur DEADWOOD DICK #2 – Entre le Texas et l’Enfer…
Entre le Texas et l’Enfer : ce second tome de la série Deadwood Dick, d’après Joe R.Lansdale, mérite bien d’être nommé comme ça.
En fait, en compagnie de l’ex-soldat Deadwood Dick, ce "buffalo soldier", nous allons traverser cette vallée de sang et de violence. Le héros va aller d’ennuis en ennuis, et la seule façon de s’en sortir et de faire parler la poudre. Et quand elle parle, cela fait mal. Deadwood Dick est tout de même un western très violent, il n’y a pas un personnage civilisé dans cette bande dessinée. Colombo, qui adapte les aventures de Deadwood Dick, montre un far-west des plus violents et des plus barbares. La ville de Hide and Horns est un vrai modèle de sauvagerie. Elle est glauque, mal famée, sale, et les habitants ressemblent bien plus à des animaux qu’à des êtres humains. Là, forcément, du fait de la couleur de sa peau et de la couleur de son pantalon de soldat, Deadwood ne va pas être fort apprécié dans les parages, et tout cela va se terminer dans un bain de sang.
Ah, là, nous sommes loin des westerns à la John Ford ! Ici, c’est des plus réalistes. Cela fait penser à du Sam Peckinpah, mais en plus violent. Cela fait aussi penser à du S.Craig Zahler, mais c’est surtout du Joe R.Lansdale. Et croyez-moi, si vous avez le coeur bien accroché, vous apprécierez ce périple sanglant.
Frisenda met en scène des pages en noir et blanc, efficaces, qui parfois peuvent mettre mal à l’aise. Il sait faire ressortir la crasse, la boue, faire sentir l’urine et même la merde avec certains recoins de cette ville où la violence va se déchaîner. Son personnage a de la présence. Le Django de Tarantino, à côté, est un enfant de choeur ! Les scènes de gunfight sont assez incroyables dans la façon dont elles sont montrées.
Suivez Deadwood Dick, entre le Texas et l’Enfer, et faites attention à vos arrières. Pas sûr que vous vous en sortiez indemnes…
Par BERTHOLD, le 9 juin 2021
Publicité