Death game
Volume 1

L’inspecteur Kusunoki a été condamné à perpétuité pour le meurtre de sa compagne. Il continue pourtant à clamer son innocence en prison. 

Alors qu’il n’entrevoit pas d’issue, il est convoqué par le directeur de la prison, qui lui propose de faire partie d’un groupe de détenu choisit pour un programme expérimental. Le principe ? Ces prisonniers sont remis en liberté et doivent, collectivement, réaliser au moins une bonne action par jour. Dans le cas contraire, l’un d’entre eux meure. De même, toute infraction à la loi commise  condamne à mort un membre du groupe, au hasard. 

Le défi semble assez simple. Pourtant, les écueils se présentent rapidement et les premières exécutions avec.

Par legoffe, le 4 juillet 2024

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Notre avis sur Death game #1 – Volume 1

L’auteur imagine, avec ce nouveau manga, une expérience aussi sordide qu’improbable. Pourtant, force est de constater que le récit captive assez vite et que ce qui paraissait invraisemblable devient presque crédible grâce au scénario de Arata Miyatsuki. 

Il est, en effet, difficile d’imaginer que l’administration laisse partir dans la nature des repris de justice, ni qu’ils restent « gentiment » ensemble pour réaliser leurs missions. C’est là que l’on découvre comment, techniquement, les instigateurs du programme comptent s’y prendre. Et leurs méthodes n’ont rien à vraiment envier à celles des condamnés… qui portent d’ailleurs bien leur nom ! Le concept lancé par le directeur de la prison pourrait, en effet, laisser nombre de personnages sur le carreau tant il est impitoyable. On tremble avec les futures victimes !  

Ce récit impitoyable n’est toutefois pas aussi sanglant que ne le laisse croire la couverture de la BD. Honnêtement, quand je l’ai vue, j’ai plutôt cru que j’avais affaire à un récit d’horreur ! Ce choix étrange pourrait bien tromper une partie des clients potentiellement intéressés par la série.

Pour frapper le lecteur, Motoi Tanaka a choisi un style assez réaliste. C’est propre et sans bavure, même si on pourrait trouver que le dessin manque un peu d’âme. Il est, en tout cas, efficace, à l’instar du récit, qui assure un bon suspense.

Par Legoffe, le 4 juillet 2024

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