Death game
Volume 2

Le directeur de la prison a lancé un nouveau défi aux bénéficiaires de cet étonnant – et sordide – programme de réinsertion. Les criminels sont contraints d’aider les pensionnaires d’une maison de retraite. Mais les règles ont évolué, et les détenus pourraient être tentés de faire appel à leurs plus sombres instincts pour s’en sortir, d’autant que la soeur de la défunte Natsumi, Kaede, fait tout pour que Watatu échoue et montre son « vrai » visage.

Par legoffe, le 23 juillet 2024

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Notre avis sur Death game #2 – Volume 2

Ce thriller, sans pitié ni tabous, met en scène le meilleur comme le pire de l’être humain. Des repris de justice peuvent-ils réellement faire preuve de solidarité pour s’en sortir ? Toute la question est posée à travers les épreuves imaginées par le directeur de la prison. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce personnage est sacrément tordu.

Ainsi, la pression sur nos détenus devient énorme. Et à chaque journée sa nouvelle peine. Car l’auteur ne tombe pas dans le piège de la répétition. Certes, le principe de base demeure, mais il  glisse dans le récit des variantes toutes plus vicieuses les unes que les autres. La tension n’en est que plus grande, parfaitement ressentie par le lecteur. 

Arata Miyatsuki va même parfois un peu loin, jouant de ressorts scénaristiques invraisemblables, pour le moins tirés par les cheveux. On ne fera toutefois pas la fine bouche car, globalement, le suspense fonctionne. Mais attention à ne pas trop jouer sur cette corde, au risque d’agacer à la longue. 

Le manga, en tout cas, aborde de manière impitoyable des questions sur la survie, mettant l’individualisme face à la solidarité, le cynisme face au respect de la vie. Le propos est d’autant plus rude que le dessin est assez réaliste, n’épargnant pas le lecteur de quelques scènes sanglantes. Rien de choquant toutefois, le pire restant, comme dans le premier volume, la couverture ! Une fois encore, on pourra s’étonner du choix des éditeurs et de l’auteur. Le design fait penser à une BD de zombie alors que ce n’est pas du tout le sujet. Les voies du manga sont parfois impénétrables…

Par Legoffe, le 23 juillet 2024

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