DEATH NOTE
Black Edition
Cette présente édition regroupe les tomes 1 et 2 de l’édition d’origine.
Ryûk est un dieu de la mort appartenant à une sorte de monde parallèle à celui des humains mais tout de même relié par un passage. Light Yagami est un élève brillant fils du directeur de la police japonaise. Tout deux sont lié par un objet singulier, le death note. Autrefois la possession de Ryûk avant que ce dernier ne l’égard, le death note est désormais la propriété de Light, et le détenteur de ce cahier peut tuer à sa guise des personnes en notant simplement leur nom sur ses pages. Light ne perd donc pas de temps et entreprend de rayer de la surface du monde tous les criminels pour bâtir un monde meilleur. Mais très vite la situation dérape et des innocents voient leurs jours comptés…
Par melville, le 9 juillet 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782505009054
Notre avis sur DEATH NOTE #1 – Black Edition
N’étant pas un lecteur de manga assidu je ne connaissais cette série que de nom, la sortie de cette « Black Edition » dans un format plus grand regroupant deux tomes par volumes était donc une bonne occasion de découvrir ce best-seller de la bande dessinée japonaise.
Il y a quelque chose d’assez troublant dans cette histoire. Le scénario de Tsugumi Ohba est construit comme un thriller teinté de fantastique sur fond de polar mais avec un héros, Light Yagami, dont on ne sait finalement pas trop quoi penser… Le scénariste mais en scène un récit où il aborde des thèmes assez graves avec légèreté, des gens meurent un peu à tout va et cela suite à la lubie d’un lycée surdoué plein d’orgueil ; j’avoue au départ avoir été plutôt dérouté. Dérouté parce que je n’arrivais pas à saisir véritablement le sens du propos. Et puis au fils des pages on se laisse prendre par l’histoire, Tsugumi Ohba installe ses marques et le tout prend un sens. Au final, en refermant ce livre, on n’a qu’un seul regret : que le deuxième volume ne soit pas encore disponible.
Côté dessin, le trait de Takeshi Obata est naturellement typé manga mais sans pour autant tomber dans l’archétype même du genre avec des personnages caricaturaux et des « gros yeux »… Clair, détaillé, les illustrations sont soignées et séduiront le plus grand nombre – ou toutefois ne rebuteront pas les non initiés.
Death note se présente donc comme un bon thriller qui promet d’être palpitant. Pourquoi l’occasion pour tout les novices de mettre un pied dans le monde du manga…
Par melville, le 9 juillet 2010