DEATH NOTE
How to read

Le tome 13 est, en fait, un guide complet sur la série, ses personnages, avec une analyse complète de chacun des épisodes. En bonus, un épisode inédit de 60 pages vous attend. Il s’agit, en fait, de la toute première version de Death Note, sorte de prototype « one shot » préfigurant la série que nous connaissons.

Par legoffe, le 18 octobre 2009

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Notre avis sur DEATH NOTE #13 – How to read

Kana nous avait, à l’origine, annoncé ce tome « bonus » pour la fin 2008. Il sera finalement arrivé bien plus tard. Pour autant, faut-il crier à l’événement ? Pas vraiment. Il s’agit avant tout d’un coup commercial afin de surfer sur la vague du succès (mérité) de ce manga.

En effet, ce guide se justifiait-il ? Pour le résumer, sachez qu’il contient une fiche par personnage avec leur nom (dont celui de L !), date de naissance, etc. Même les Dieux de la Mort ont droit à leur topo. Ensuite, l’éditeur dissèque l’intrigue tome par tome. Tout le casse-tête psychologique de Death Note est ainsi résumé sans pour autant apporter du neuf à l’acheteur. La lecture des douze précédents volumes se suffit à elle même.

Les fans pourront se satisfaire de l’interview, assez longue, des deux auteurs, mais – là encore – aucune révélation majeure à attendre.

Finalement, la seule surprise est la bande dessinée de 60 pages qui est le « prototype » de la série. Il est intéressant de découvrir le projet d’Ohba et les idées qu’il avait mises en place dès le départ. On y retrouve l’essentiel, le cahier de la Mort étant toujours trouvé par un lycéen, qui croise ainsi Ryûk. L’auteur pose aussi de nombreuses questions (doit-on utiliser le cahier ? Si oui, est-il un outil de justice, un abus de pouvoir ?) qui seront le ciment de la vraie série. En revanche, cette version courte engendre aussi des pistes différentes : pas de L, une utilisation assez peu consciente de la part de l’adolescent et des victimes limitées.

Il faudra noter également d’autres pistes étudiées ici et abandonnées dans la série définitive, comme – par exemple – la gomme.

Cette mini histoire est donc une curiosité. La question, dès lors, est de savoir si elle justifie à elle seule l’achat de ce treizième volume. Je serai tenté de répondre non. S’il est amusant de découvrir le travail originel des auteurs, le récit proposé reste néanmoins d’une qualité moindre par rapport à la série complète. Quant aux 220 autres pages du livre, elles n’apportent aucuns éléments nouveaux intéressants et sont sans intérêt. Dès lors, je vous conseille d’économiser ces quelques euros et de les placer dans une autre série qui vous offrira vraiment un bon moment de lecture.

Par Legoffe, le 18 octobre 2009

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