DECLIC (LE)
Nouvelle édition en couleurs
Claudia, femme extrêmement belle d’un homme d’affaires qui n’a pas le temps de s’occuper d’elle, affiche un certain dégoût dès qu’il est question de sexe ou lorsque les hommes font – et c’est très souvent le cas – l’éloge de sa beauté avec un peu trop d’insistance. Mais ce qui la répugne sûrement le plus, c’est la compagnie trop pesante de leur médecin de famille, M. Fez, qui sans répit la drague.
Le professeur Kranz vient de mettre au point un appareil pouvant stimuler les hommes frappés d’impuissance. Cette invention va vite être dérobée par M. Fez qui, s’il ne peut obtenir par les mots les faveurs de celle qu’il courtise, va essayer de la posséder en la faisant victime de l’invention du professeur jusqu’à ce qu’elle se décide à lui accorder autre chose que du mépris.
Si le boîtier inventé par Kranz a été conçu pour les hommes, ses pouvoirs sur Claudia vont vite s’avérer au-delà de tout entendement…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
Lire les premières pages de DECLIC (LE) #1 – Nouvelle édition en couleurs
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782723467551
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Notre avis sur DECLIC (LE) #1 – Nouvelle édition en couleurs
Après avoir été publiée dans un noir et blanc originel puis en couleurs dans l’Echo des Savanes, Le déclic, bande dessinée phare de la bibliographie de l’auteur italien Milo Manara, connaît aujourd’hui une nouvelle vie en version colorisée et c’est au catalogue des éditions Drugstore qu’il vous est possible de la (re)découvrir.
Pas de surprise, donc, au niveau du scénario et des émotions qu’il vous procurera. Reste cependant la découverte (pour ceux qui n’ont pas lu la version parue dans L’Echo des Savanes) du rendu chromatique qu’affichent les planches. C’est ainsi que comme moi vous comparerez les deux versions, celle en noir et blanc et celle en couleurs et qu’alors vous apparaitront peut-être des détails que vous n’aviez jamais remarqués, comme cette scène en arrière-plan lors de la toute première séquence, dans le bar ! Mais c’est aussi peut-être avec une pointe de déception que vous observerez que le trait de l’artiste est un peu noyé sous les couleurs et qu’en plus, ces dernières, parfois un tantinet criardes, réservent des surprises comme l’erreur de changement de couleur de la veste de M. Fez, toujours dans le premier tableau…
La version couleur de cette bande dessinée s’impose au final plutôt comme une "édition originale" pour les collectionneurs qui seraient passés à côté de l’achat du tout premier tirage N&B plutôt que comme la version "à posséder absolument" du Déclic. En effet, on la comparera volontiers à ces films anciens qu’on est ravis de voir reprendre du service, modernisés par la couleur, mais… rhââ… qu’on ne peut pas s’empêcher de préférer dans leur version première.
Par Sylvestre, le 23 avril 2009
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