Deluxe Edition

(BEFORE WATCHMEN: COMEDIAN 1 à 6 + BEFORE WATCHMEN: RORSCHACH 1 à 4)
Le Comedian est un familier des Kennedy qui l’envoient partout ou il est nécessaire de faire du ménage, que ce soit à Cuba, au VietNam ou même quand il s’agit de faire le point avec Maryline…
Rorschach, quand à lui en est au début de sa carrière, et il va prendre ses premières leçons dans la rue au contact des gangs, à la force de ses poings mais aussi de ceux des autres qui vont s’acharner sur lui…

Par fredgri, le 8 juillet 2013

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Notre avis sur Deluxe Edition

On en a beaucoup entendu sur ce projet Before Watchmen, mais surtout beaucoup espéré, en dehors de cette polémique assez légitime qui s’interroge sur la pertinence d’une telle démarche, et encore plus quand elle se propose de "compléter" le Magnus Opus ultime de Moore que représente encore maintenant Watchmen. Les mini-séries sont donc non seulement l’occasion de jauger de la pertinence du propos sans toutefois éviter la comparaison avec l’œuvre d’origine.

De tout ceux qui se sont retrouvés aux commandes de mini-séries Before Watchmen, Azzarello est peut-être celui qui va le moins tenter de sortir son épingle du jeu. En effet, ses deux récits ont du mal à décoller de l’anecdotique, sans jamais arriver à gagner l’essence même des personnages. On a à chaque instant l’impression de lire un arc lambda d’une série en cours de route, qui a gagné sa vitesse de croisière. On lit tout ça d’un oeil de plus en plus distant, absolument pas passionné par ce qu’il nous propose.

"Comedian" se contente d’accumuler les idées vaguement révisionnistes en jouant sur le côté muffle du personnage, son cynisme abjecte, au lieu d’explorer sa vie et son rapport avec les autres… Ici l’accent est mis sur ses rapports avec la famille Kennedy et basta ! Ca aurait pu tenir sur deux numéros, mais on en a eu six ! Pareil pour Rorschach qui commence sa carrière dans la rue, combattant un gangs et son patron particulièrement violent… Du Azzarello pas forcément inspiré qui se contente de nous proposer ses énièmes scénarios on the street, magouilles de maquereaux balafrés et autres intrigues top secret… Il ne s’intéresse pratiquement pas au résurgences avec Watchmen, ni même au rapport que peuvent entretenir les deux pesonnages avec les autres héros…

Graphiquement, tout de même, c’est d’un autre niveau. Bermejo livre ici une très sympathique prestation avec Rorschach. C’est vivant, bien glauque, tout à fait dans le ton du personnage. Par contre J. G. Jones ne semble pas super inspiré, allant jusqu’a semble-t il bâcler ses planches au fur et à mesure de l’avancée du récit et de ses coups de bourre !

L’album à éviter globalement, dans le lot, ou alors juste pour regarder le boulot de Bermejo !

Par FredGri, le 8 juillet 2013

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