DEMAIN LES CHATS
Demain les chats

Bastet est une chatte particulièrement perspicace, qui semble avoir des prédisposition pour développer une communication inter-espèces. Pythagore, lui, est un ancien chat de laboratoire, d’une intelligence rare, qui peut se connecter à Internet grâce à un dispositif greffé sur son corps. Ils se rencontrent et se découvrent en pleine guerre civil.

Alors que la civilisation s’effondre, ces chats ont compris qu’il fallait prendre la relève des humains pour surmonter le développement des épidémies et l’invasion des rats qui menace toutes les espèces.

Par legoffe, le 26 juillet 2021

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Notre avis sur DEMAIN LES CHATS #1 – Demain les chats

Ayant lu et apprécié les premiers romans de Bernard Werber, je me suis dit que cette adaptation en BD du premier tome de la trilogie des chats était une occasion de renouer – indirectement – avec l’auteur.

Le parti pris de Werber, ici, est de montrer la société humaine et ses limites à travers un regard extérieur, celui des chats. Mais il ne s’agit pas d’une longue observation de notre quotidien car l’histoire bascule vite dans le roman catastrophe. Dans une société déjà divisée et fragilisée, des attentats engendrent la guerre civile.

Les chats sont donc les sages de l’aventure. Ils semblent être le dernier espoir face aux rats qui se propagent. Mais n’allez pas croire que c’est parce que les félins savent les manger. Les rats par milliers sont une armée forte et dangereuse. L’espoir repose donc sur d’autres bases.

Outre le fait que le récit soit raconté par la voix off de Bastet, l’autre originalité de l’histoire est Pythagore, le chat branché à Internet. Voilà qui est étonnant et même un peu tiré par les cheveux car on se demande vite comment le chat peut lire ou écouter ce qu’il trouve. Mais on a peut-être un semblant d’explication en fin de livre, si on veut bien l’accepter.

Pour le reste… j’avoue ne pas avoir été emballé par l’album. Il repose sur les personnalités et les incroyables capacités des chats décrites dans le livre. Malheureusement, ni leurs attitudes, ni les dialogues ne sont parvenus à me convaincre. La philosophie revue et corrigée par nos compagnons à quatre pattes m’est apparue artificielle et un brin pompeuse. Cela n’a sans doute pas aidé à s’attacher aux personnages par la suite.

La première partie de la bande dessinée m’a, dès lors, semblé bien longue à lire. La seconde partie, qui fait la part belle à l’action, a eu au moins le mérite de redonner un coup de fouet à l’ensemble. Mais, côté intrigue, l’affaire est restée assez pauvre.

Graphiquement, le travail de Naïs Quin est de qualité. Elle a un trait dynamique et une belle capacité à retranscrire ce monde devenu si effrayant. Je lui reprocherai juste un manque de constance, qui se traduit parfois par moins de détails dans les cases. Le choix de sa palette de couleurs est également assez terne au point, parfois, de nuire à la compréhension de l’action.

Autant dire que ma nouvelle rencontre avec l’univers de Bernard Werber n’a pas été à la hauteur de mes espérances. Ça doit être trop philosophique pour moi. Ou bien alors pas assez ?

Par Legoffe, le 26 juillet 2021

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