DEMO
Demo

(Demo 2 #1 à 6)
Comme dans le précédent volume, Brian Wood et Becky Cloonan nous servent 6 histoires individuelles mettant en scène des individus ayant soit une petite habilité, soit devant vivre avec une obsession ! Que ce soit Joan qui fait un drôle de rêve obsédant, ce jeune homme qui ne peut manger autre chose que de la chair humaine, la belle Marlo qui ne peut parcourir la vie qu’entourée de ses multiples post-it qui lui dictent le moindre geste à faire, les heures à respecter etc. Ou encore Colin qui a la capacité de pouvoir respirer sous l’eau, Elisabeth qui peut revenir dans le passé, et enfin Chris et Jack qui s’aiment à la folie mais ne peuvent pas se toucher sans souffrir…

Par fredgri, le 12 octobre 2011

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Notre avis sur DEMO #2 – Demo

Vraiment, si un jour je devais écrire des scénarios, je crois que j’aimerais le faire avec la même liberté, la même virtuosité que Brian Wood. Car ici, dans ce deuxième volume de Demo on est face à un auteur complètement dans son élément, avec des récits très intimistes qui mettent l’accent sur les pensées, les doutes des protagonistes, c’est tout bonnement remarquable. Bien sur, les intrigues ne sont pas bourrées d’action et ne vont généralement pas plus loin que les états d’âme des personnages, néanmoins l’écriture est d’une telle justesse que c’en est troublant !
Ensuite, on se rend très vite compte que les soi-disant pouvoirs ne sont que des prétextes, Wood ne développe pas davantage cet aspect des histoires, préférant se concentrer sur le parcours des héros. alors que celui là puisse respirer sous l’eau ou celle là aller dans le passé n’est en soi qu’un des aspects des intrigues, rien de plus. Car ce qui est intéressant c’est de suivre les pensées de chacun et voir comment l’émergence de ces pouvoirs peut changer leur vie.
Aux dessins on retrouve Becky Cloonan avec un style bien plus aboutit qu’au premier volume. Elle ajoute une subtilité exceptionnelle à l’ensemble. Magnifique.
Brian Wood nous démontre une nouvelle fois qu’il est possible de faire du décompressé sans pour autant étioler son intrigue sur 6 numéros ou encore sans aller faire du remplissage avec des dialogues à rallonge. Ici, on est vraiment dans une écriture épurée et super efficace !

Par FredGri, le 12 octobre 2011

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