Demon Wars

(Regroupe les Demon Wars: Scarlet Samurai 1, Demon Wars: Shield of Justice 1, Demon Wars: Down in Flame 1 et Demon Wars: Scarlet Sin 1)
Mariko est revenue à sa vie normale. Néanmoins, elle se rend compte que depuis quelques temps elle a d’étranges visions, des Yokais, qu’elle est la seule à voir, se glissent autour d’elle en permanence, comme l’appelant à les rejoindre dans l’Ikai, le pays des esprits, des démons… Lorsqu’elle finit par s’y rendre, on lui apprend que le corps de son père, le démon Kigandoshi, réclame le retour de sa tête. Dans sa colère, il provoque involontairement des tremblements de terre. Toutefois, les camps sont très divisés. Il y a Hayabusa, l’homme oiseau, qui estime que le démon devrait récupérer ce qui lui appartient, qu’ensuite, il se calmera et repartira chez lui. Puis, il y a Yamato qui pense que lui rendre sa tête ne fera que donner davantage de pouvoir à Kigandoshi, que ça ne pourrait que mettre tout le monde en danger…
Mariko va devoir choisir…

Par fredgri, le 10 avril 2024

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Notre avis sur Demon Wars

Suite directe de Demon days, ce volume, toujours écrit, dessiné et mis en couleur par l’étoile montante du comics actuel, Peach Momoko, nous ramène une nouvelle fois au pays des esprits japonais. La jeune Mariko doit tenter de rétablir l’équilibre de la nature et empêcher son démon de père de tout détruire. Seulement voilà, pour cela elle doit lui rendre sa tête, ce qui implique de lui redonner ses pouvoirs…

Le concept, encore une fois, est de raconter une histoire en glissant des personnages qui se réfèrent plus ou moins directement à des grands héros Marvel. Il s’avère que pour le coup, il n’est pas nécessaire de décrypter ces allusions qui n’apportent rien de plus au récit, si ce n’est de faire sourire les fans de Marvel qui pourront reconnaître tel ou tel super-héros (« ah ouais, lui c’est Spider-Man, lui c’est Captain America etc. »). Mais, avant tout, il ne s’agit pas de versions alternatives, juste un modèle qui a pu inspirer Peach Momoko, comme par exemple, ici avec l’affrontement Civil War…
Le récit reste extrêmement accessible aux nouveaux venus qui souhaitent juste apprécier une bonne intrigue, pleine d’action, de rebondissements, de combats, avec un fond assez captivant.

L’artiste connait très bien son boulot, elle maitrise parfaitement la narration, les enchaînements de situation, et nous offre en plus des planches absolument sublimes et très dynamiques.
Néanmoins, je rajouterais que le scénario est mieux équilibré, plus cohérent que pour Demon Days. On sent qu’une fois les bases installées, Peach Momoko est plus à l’aise et peut commencer en effet à construire un univers plus complexe, avec d’autres personnages. On croise juste les doigts pour qu’elle ait envie de pérenniser tout ça.

Une très belle surprise que je ne saurais assez vous conseiller.

Par FredGri, le 10 avril 2024

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