DENT D'OURS
Eva
Le début du mois de mai de l’année 1945. La côte est du Canada. Se faisant passer pour une station météo officielle, l’équipage du U-867, un sous-marin allemand, est en fait en train d’installer une balise qu’ils ont nommés "Eva". Cette balise servira pour une mission particulière dont la cible est New York. Mais un Catalina canadien a repéré le sous-mrain. L’officier SS ordonne de tester les "nebelwerfer", des lance-roquettes se trouvant à bord. Et c’est une réussite…
En fait, la balise "Eva" permet de guider le Silbervogel, une "aile volante" vers sa cible. Sa mission est de lancer une bombe atomique sur New-York ! Normalement, tout se ferait par radioguidage, et si cela ne fonctionne pas, il faudra un équipage humain. L’une des rares personnes capable de mener à bien ce vol est le flugkapitän Hanna Reisch et son copilote, l’oberleutnant Werner Zwelköpfiger. Mais pour l’instant, Hanna est en facheuse posture, elle est interrogée par Kammler au Chateau de fürstenstein…
Par berthold, le 5 juin 2017
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782800170312
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Notre avis sur DENT D’OURS #5 – Eva
Eva n’est elle pas censé être celle qui donne la Vie et non porté la Mort ? Après tout, le but de cette mission allemande est de détruire New york pour y faire de nombreuses victimes.
Yann s’intéresse surtout à Hanna, cette jeune femme si exaltée par son idéologie et sa mission. Sauf qu’il se passe quelque chose en elle… Une ultime rencontre qui risque de la transformer à jamais…
Quand à Werner, l’espion américain, il doit faire un choix pour sauver New York.
Ce tome est servi avec un suspense incroyable qui tient en haleine le lecteur et qui lui fera regretter de ne pas encore avoir en main le tome 6, pour découvrir le fin mot de l’histoire.
Yann nous montre quelques passages du passé d’Hanna, Max et Werner, avec des révélations sur certains sentiments et nous permettant de mieux comprendre Hanna. Le scénariste fait très fort avec ces scènes. Il écrit aussi quelques moments forts et qui peuvent choquer.
Quand à Henriet, son dessin s’affine de plus en plus, il se bonnifie à chaque tome. Dents d’ours est pour le moment son chef d’oeuvre ! Quel talent, quelle précision ! Les scènes avec les combats aériens sont très maitrisées. Il fait passer les émotions sur les visages de ses personnages. Chez Hanna, justement, plusieurs sentiments passent dans ses regards, nous faisant bien prendre conscience du doute qui commence à s’immiscer en elle.
Les couleurs d’Usagi sont sublimes.
Pour la première édition de ce tome, un très beau cahier graphique de huit pages nous est offert. L’occasion de pouvoir admirer les crayonnés et les travaux de recherches d’Henriet.
Une série qui mérite bien son succès !
Par BERTHOLD, le 5 juin 2017
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