DERM
ALI TATOO

Voici donc le premier Tome de DERM réalisé par Stoffel et Valeani.
Commençons par le commencement, la couverture est bien réalisée et incite l’amateur de bd à s’interroger sur la Bd, curiosité oblige.
Le ton des couleurs ressemble à celui de la série Dusty Dawn, ce qui donne un certain côté mystérieux voir obscure à la Bd. Les traits sont détaillés lorsque le besoin s’en fait sentir, on sent que le travail qu’il y a derrière n’a pas été de tout repos!
Passons aux choses qui fâchent c’est à dire le scénario. L’action se déroule sous vos yeux à 300km/h ce qui m’a apporté une gêne réelle pour la compréhension de cet album. Mon principal reproche est le manque d’information total sur ce futur d’où sortent les différents personnages. Seul élément précis, la disparition de la Terre et une présentation tellement sommaire de la situation (environnement, personnages, civilisations…) que l’on peut voir 3 fois le même personnage au long de la Bd sans s’en souvenir, ce qui est assez gênant.
Je dirais donc pour finir que Derm doit s’étoffer avec un deuxième Tome plus précis, concret, détaillé afin d’apporter aux lecteurs les informations qui font tellement défauts dans ce tome 1…

Par Matt, le 24 mars 2005

Pour un tome 1, c’est une grande claque !
J’ai découvert cet album qui se cachait sous sa couverture (trop) sombre chez mon libraire, je l’ai ouvert, et… c’était adopté.
J’ai rarement vu un premier album aussi maitrisé graphiquement. Le côté action a 300 a l’heure ne m’a pas dérouté, ni le manque d’information, qui est fait intelligeament, et nous permet d’anticiper les choses. On se doute que certains personnages auront un rôle important, ou alors nous guide on dans ce sens pour nous induire en erreur, mais en même temps on ne nous dis rien.
Bref, je met 9,5/10 et encore le demi point c’est pour la couv (trop) sombre a mon gout.

Par Pilou, le 26 mars 2005

Ce premier tome est une vraie réussite. Yann Valéani maitrise parfaitement et son trait(alliant les écoles belge, americaine et asiatique) et le rythme narratif. Il met en place un univers plein d’inconnues,certes, mais fourmillant de personnages bien campés, de clins d’oeil éclectiques (ciné, histoire de l’art…).
Nous nous retrouvons spectateurs d’évenements qui nous dépassent , tout comme Clegg, et c’est cela qui nous donne l’eau à la bouche…
Soyons patients, Yann Valéani semble maitriser la situation!

Par lilas, le 4 juillet 2005