DERNIER DES DIEUX (LE)
Volume 1

(The last god 1 à 3)
Dans le monde de Cain Anuun, il y a trente ans, on raconte que Tyr et ses compagnons ont affronté et vaincu le dieu du vide, instaurant une ère de paix et installant le héros sur le trone ! Depuis, l’exploit est honoré par des jeux de gladiateurs qui reproduisent le combat, chantant les louanges des vainqueurs. Mais la réalité est autre. Alors que les jeux se terminent par une nouvelle victoire du jeune esclave Eyvindr, qui est sensé gagner ainsi sa liberté, le roi quitte la tribune pour se rendre dans ses quartiers. Il révèle alors que le Dieu du vide l’a jadis contaminé et qu’il peut dorénavant revenir pour tout détruire ! Forcée de fuir, la reine Cyanthe quitte la ville en compagnie de Veikko Al Mun, appelé "le roi passeur", représentante des Aelves, et d’Eyvindr…

Par fredgri, le 6 mars 2021

Notre avis sur DERNIER DES DIEUX (LE) #1 – Volume 1

Pour inaugurer le label "Urban" d’Urban Comics, aux côtés de L’intégrale East of West et Decorum 1, nous retrouvons ce premier volume du Dernier des dieux, de Phillip Kennedy Johnson et Riccardo Federici, initialement publié chez DC.
On sent bien que l’intention de cette histoire est de produire un récit bien plus "Franco-Belge" dans sa texture, dans ses ambiances, qui correspond donc bien à une publication en plus grand format (comme aux États Unis d’ailleurs) comme nos albums traditionnels !
Est-ce que ce label dénote une volonté d’Urban Comics de se trouver une nouvelle légitimité, hors des rayons comics, de sortir ainsi de cette cible niche parfois trop fermée ? Certainement. En tout cas, on sent une très nette volonté de s’extérioriser, de sortir des carcans, même si pour le coup, le Dernier des dieux propose un récit assez conventionnel dans le fond, pour l’instant !

Toutefois, le scénario fonctionne vraiment très bien, avec ce qu’il faut de rebondissements, d’action et de personnages que l’on a envie de suivre. Il n’en demeure pas moins que Kennedy Johnson reste dans un registre Heroic Fantasy plutôt classique, quand bien même son récit est efficace et prenant. Mais le fond est intéressant, avec une remise en question d’un acte héroïque fondateur sur lequel s’est construit toute une culture.

En attendant la suite pour se faire une meilleure idée, la véritable claque est graphique avec l’excellent travail de Riccardo Federici qui réalise des planches magnifiques, très expressives et vivantes, évitant assez habilement l’écueil de la 3D pour proposer un univers très bien rendu et réaliste !

Ce Dernier des dieux reste donc une excellente surprise qui donne très envie de lire les volumes suivants !

Par FredGri, le 6 mars 2021

Publicité