DERNIER DES SCHOENFELD (LE)
La confession d'Agathe
1983, New York.
John Dillman, un écrivain, se rend chez sa mère, Agathe, mourante. Cette dernière va lui raconter la vérité sur sa famille. Déjà, elle n’est que la tante de John et Dillman n’est pas son vrai nom : il s’appelle en réalité Schoenfeld. Elle va conter le destin des Schoenfeld jusqu’à ce jour de 1944, avant de mourir.
Dillman, après l’enterrement, se rend en France, à Rabaillac, pour retrouver son passé.
Par berthold, le 16 mai 2010
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Sortie :
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ISBN :
9782723461344
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Notre avis sur DERNIER DES SCHOENFELD (LE) #1 – La confession d’Agathe
Ce premier tome de la série Le dernier des Schoenfeld faisait partie de l’opération Glénat "40 ans d’éditions, 40 découvertes".
Et, ma foi, je dois bien avouer que côté découverte, j’ai été agréablement surpris et touché par ce récit.
Jean-Claude Bartoll a écrit ce récit en partant d’une histoire qu’a vécue Agnès Bartoll. Le point de départ de ce récit a donc une base historique, qui replongera le lecteur dans la dure réalité de la Seconde Guerre Mondiale et des horreurs qu’a vécu le peuple juif avec la déportation et les camps.
C’est sûr que des histoires sur les camps, nous en avons lu beaucoup. Mais ici, les auteurs ont amené une autre dimension aux récits de ce genre.
J’ai bien apprécié, déjà, de partir comme si nous étions dans une histoire policière avec ce John Dillman qui découvre qu’il n’est pas vraiment celui qu’il croyait être après les révélations de celle qu’il pensait être sa "vraie" mère. Il va donc enquêter sur son passé. Les auteurs ont réussi à raconter ce qu’il s’est passé avant et ce que John vit, sans que cela ne gêne la lecture.
J’ai trouvé que les auteurs ont aussi réussi à faire passer l’émotion juste par un mot, une scène, un regard.
Ils nous présentent également des personnages assez troubles, comme le maire Auberoche dont la famille avait un lien avec les Schoenfeld.
L’autre puissance de ce récit vient du dessin proche de la ligne claire de Cedric Hervan, auteur qui a fait ses armes dans la collection Alix avec Jacques Martin. Son dessin est très réussi. J’aime beaucoup son style. Ses couleurs ont aussi du charme et sont très lumineuses. Il sait faire ressortir les émotions grâce aux expressions de ses personnages.
Bref, voilà un premier tome qui nous met en appétit, qui est très réussi et qui donne envie de lire la suite.
A ne pas manquer, donc.
Par BERTHOLD, le 16 mai 2010
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