DERNIER DES SCHOENFELD (LE)
L'amour de Fanny
1983. Le Périgord.
John Dillman, un écrivain américain connu, continue d’en apprendre un peu plus sur les Schoenfeld, la famille qui a été embarquée dans l’une des dernières rafles antisémites de 1944. Pour son enquête, il n’a qu’une vieille photo.
Dillman a approché les Auberoche, une famille influente qui a eu des liens avec la famille Schoenfeld.
Ce qu’il risque de trouver dans cette enquête risque de changer sa vie plus qu’il n’aurait pu le croire…
Par berthold, le 10 septembre 2012
-
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782723469432
Publicité
Notre avis sur DERNIER DES SCHOENFELD (LE) #2 – L’amour de Fanny
L’amour de Fanny est le second tome de la série Le dernier des Schoenfeld.
C’est aussi le dernier. Cette saga aurait mérité un tome de plus. Là, on sent que les auteurs ont dû conclure assez rapidement la quête de John Dillman. Néanmoins, Jean-Claude Bartoll et Cédric Hervan, arrivent à se sortir de cette situation et nous offrent une belle histoire. Ils nous font voyager et participer à certains événements importants entre les années 1944 et 1983.
Nous découvrons ce qui s’est donc passé en cette année 1944, comment les Schoenfeld ont été embarqués et comment la famille s’est trouvé séparée. Les auteurs nous montrent des scènes difficiles, dures. Je repense à la mort de cette petite fille, pas facile à écrire et à dessiner non plus, je pense, tant il y a de l’émotion qui sort de ce moment dramatique.
Le scénariste a aussi réussi à instaurer une certaine ambiance, un tension malsaine, difficile dans cette période où certains Français ont dénoncé les leurs.
Je me suis vraiment passionné pour tout ce qui se déroulait durant la guerre, ce sont d’ailleurs les meilleurs moments du livre, mais j’ai aussi apprécié ce qui se passait en 1983. Là aussi, on découvre d’autres choses, d’autres secrets cachés et comme John, la vérité va être difficile à apprendre.
Les auteurs ont aussi réussi à y distiller de l’émotion, à nous toucher avec cette histoire.
Le graphisme de Cedric Hervan est à la hauteur de ce récit. Il a su insuffler de l’émotion dans son trait sans toutefois en faire trop et ne pas gâcher les moments les plus difficiles de ce livre. Il a su reconstituer avec talent la période de cette année 1944. Le rythme qu’il met dans ses planches permet d’apprécier et de suivre avec un certain plaisir cette aventure.
Voici un deuxième tome qui conclut avec talent l’histoire du Dernier des Schoenfeld et que je me permets de vous conseiller fortement. Un récit humain, chargé d’histoires qui est aussi une belle aventure.
Par BERTHOLD, le 10 septembre 2012
Dans la même série
DERNIER DES SCHOENFELD (LE)
Publicité