DERNIER TEMPLIER (LE)
L'œuvre du démon

En juillet 1203, la capitale byzantine Constantinople subit le siège des navires des croisés. Un petit parti de Templiers profitent d’une accalmie pour investir la cité et pénétrer dans la bibliothèque impériale afin d’y récupérer un mystérieux chargement. Après avoir quitté la ville fortifiée, ils foncent vers Antioche. En chemin, ils font halte dans un monastère perdu au sein de la région du Mont Argée. Malheureusement, au petit matin, le groupe est décimé par leurs hôtes et leur précieuse cargaison détournée.

De nos jours, accompagné par le professeur Sharafi, l’agent du FBI Sean Reilly se trouve au Vatican afin d’obtenir l’autorisation de consulter un manuscrit qui lui permettrait de régler une affaire délicate. Ayant reçu la permission du haut prélat, les deux hommes sont entraînés au plus profond des archives secrètes et, après avoir endormi leur guide, s’emparent d’un autre ouvrage sur l’inquisition ayant appartenu aux Templiers. Leur forfait ne passe pas inaperçu et peu de temps après, les deux hommes se retrouvent pourchassés par la garde vaticane. Pourquoi Sean Reilly a-t-il agit comme un voleur, lui qui avait la totale confiance du Saint-Siège ? Ne serait-ce pas parce qu’il a été manipulé par un mystérieux personnage on ne peut plus déterminé à retrouver le fameux chargement des templiers disparu en 1203 ?

Par phibes, le 24 mars 2014

Notre avis sur DERNIER TEMPLIER (LE) #5 – L’œuvre du démon

Après une première adaptation en bandes dessinées du succès littéraire de Raymond Khoury intitulé Le dernier templier, la maison Dargaud a décidé de poursuivre son opération éditoriale en cautionnant la publication de la suite des aventures de Sean Reilly retracées dans un ouvrage titré initialement La malédiction des templiers.

Cette adaptation qui se déclinera en deux tomes est donc l’occasion de repartir dans une équipée mêlant, comme il se doit, ésotérisme, Histoire et investigations policières sous le couvert du fabuleux Ordre du Temple. Reprenant les personnages principaux de la première heure, en particulier Reilly et sa dulcinée Tess, le récit nous introduit dans un nouveau mystère à travers les siècles, inhérent aux légendaires chevaliers et à leur culte et auquel les deux héros vont être intimement liés.

Rebondissements et actions ne manquent pas en ce début d’histoire et ce, dans un découpage alternatif d’époques (13ème et 21ème siècles) qui, dès l’ouverture, donne le bon goût de l’aventure. Malgré un babillage un tantinet préjudiciable (surtout lorsque Tess raconte son histoire qui aurait certainement pu, à elle seule, donner lieu à un tome supplémentaire), on se laisse happer par la teneur de l’énigme à la portée pour l’instant plutôt classique et moins puissante que précédemment. Il ne fait aucun doute que c’est surtout dans l’articulation de celle-ci que Raymond Thoury parvient à donner du souffle, grâce à des flashbacks, des tranches de vie clés que le lecteur se doit d’associer et à l’interposition d’un terroriste dont la motivation complète est à identifier.

Pour ce deuxième cycle, Bruno Rocco se substitue à Miguel Lalor et par cette intervention, marque tout en restant dans une certaine authenticité, un autre style graphique. En effet, son trait se veut certes visiblement plus haché et moins photographique mais reste tout de même efficace pour illustrer les péripéties.

Un bon début d’aventure sous le couvert de la croix pattée rouge et de ses représentants chers à Raymond Khoury, qui replonge les héros du premier cycle dans des circonvolutions une fois de plus pleines de mystères.

Par Phibes, le 24 mars 2014

Publicité