Désoeuvré
Désoeuvré est un essai ! Raconté façon bande dessinée mais un essai quand même comme selon son intitulé sur la page de titre.
Un essai sur quoi ? Sur La crise du dessinateur de bd au moment où fatalement il manquera d’idées.
Alors, que se passe t-il quand un auteur de bande dessinée vieillit ? Quand il est déprimé ? Ou comment ne pas tomber dans le piège de la répétition ou de l’ennui ?
Désoeuvré tente d’y répondre grâce à l’aide de divers témoignages.
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
2844141625
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Notre avis sur Désoeuvré
Inquiet de l’avenir des dessinateurs de bd, Trondheim s’interroge et interroge les autres sur le sujet. D’une question posée il y a de nombreuses années à divers auteurs, il en établit un livret d’étude qu’il titre « essai ».
Racontant de façon intime comme il en a l’habitude à la manière d’un journal (Voir ses carnets par exemple), il passe en revue ses inquiétudes et les confronte aux « statistiques » relevées par les souvenirs des uns et des autres.
Qui se suicide, qui se répète, qui reste créatif ?
Plutôt pessimiste à la base, le livre s’allège de plus en plus par la simple intervention de ses amis. Les réflexions sont amusantes, certaines scènes sont mémorables et les dessins de Trondheim sont bluffants. On reconnaît donc avec plaisir les visages de Gotlib, Geerts, Sfar, Margerin etc sous des traits plus que caricaturaux mais y’a de ça…
Pas de grande aventure ni même de thèse philosophique mais ce petit essai donne le ton sur un point : dessinateur c’est plutôt pas mal, mais pas tant que ça !
Au final.. si vous êtes en voie d’orientation scolaire sachez que les dessinateurs de bd sont un peu en mal de vivre derrière leur table à dessin et qu’il vaut mieux travailler pour le Lombard, qui rassemble plutôt des dragueurs invétérés, que pour Dupuis qui semble rassembler les dépressifs alcooliques !
En cas d’inquiétude, sans résultats parlants démontrés jusqu’alors, choisissez boulanger, c’est moins risqué.
Petite perle sur une crise existentielle, je recommande la lecture de cet ouvrage à tous jusqu’à 50 ans ..Passé cet âge, préférez un Cestac pour les Grands.
Par MARIE, le 19 octobre 2005
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