Détective dépravée

Magenta et son amie Lutece sont deux jeunes femmes qui ne pense grosso modo qu’à une chose, se taper un maximum de gars et bien en profiter ! En dehors de ça elles aiment faire penser qu’elles sont aussi détectives… Néanmoins, elles s’adressent à chaque page aux lecteurs aiment le mener par le bout du nez en jouant avec les codes du genre…

Par fredgri, le 10 avril 2011

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Notre avis sur Détective dépravée

Évidemment, Magenta c’est avant tout du cul et encore du cul, malgré tout il règne sur cet album comme un souffle humoristique avec deux héroïnes qui passent la plupart de leur temps à se moquer des codes du genre tout en "essorant" un maximum de partenaires en même temps. Car, à nouveau, tout est prétexte ici. Certes on sourit assez souvent, mais c’est un tel déballage de fantasmes, de cul, de pénétration, qu’à la longue le scénario parodique finit par manquer de saveur en partant dans tout les sens. Très rapidement ça ne veut pratiquement plus rien dire et même les galipettes des deux femmes se réduisent à des scènes de "bourre" qui se succèdent encore et encore.
On a compris que Magenta est un projet qui veut rendre une sorte d’hommage au genre érotico-pornographique, mais cela manque vraiment d’une pointe d’intelligence, histoire de sortir, même momentanément, de ce déballage sans consistance.
Résultat, on a un album assez sympa graphiquement, le trait est beau et les nuances au lavis ne manquent pas de charme, alors que scénaristiquement cela commence très bien, avec une vraie mise en abime sur la BD, les références etc. Puis cela part en live très vite pour se contenter de n’être qu’une accumulation de scénettes caricaturales qui accumulent les clichés.
Dommage !

Par FredGri, le 10 avril 2011

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