DEVILSLINE
Tome 1

 
Ce soir-là, après les cours, la jeune Taira a pris peur : elle se sentait suivie et était d’autant plus angoissée que des rumeurs couraient sur des meurtres commis par des vampires. Heureusement, elle était accompagnée par Shôta sur qui elle pouvait compter puisqu’il lui avait proposé de l’accompagner jusqu’à chez elle.

Le problème, c’est qu’elle ne savait pas que Shôta, qu’elle croyait être son protecteur, était un vampire ! C’est celui qui la suivait qui a pu l’avertir et arrêter Shôta avant qu’il ne la morde ! Et comme un problème n’arrive jamais seul, Taira a découvert que les deux garçons en présence desquels elle se retrouvait étaient tous les deux des vampires !

Dans ce monde où les vampires sont noyés dans la masse et où il existe même des couples mixtes, bien malin celui qui reconnaîtrait à coup sûr un humain d’une créature suceuse de sang… Néanmoins, Taira a été charmée par l’insondable Anzai, celui qui l’a protégée de la morsure de Shôta. Et elle allait tout faire pour le revoir le plus souvent possible.
 

Par sylvestre, le 6 novembre 2015

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Notre avis sur DEVILSLINE #1 – Tome 1

 
D’entrée, l’histoire aurait pu s’annoncer comme s’axant autour d’un triangle amoureux, mais il semblerait, jusqu’à nouvel ordre en tout cas, que le personnage de Shôta que l’on rencontre dès le tout début soit écarté pour ne laisser la place, auprès de Taira, qu’à Anzai. Pas de triangle amoureux, donc, mais une "histoire d’amour impossible" ; autre schéma tout aussi classique. Dans cette série Devilsline, c’est entre une humaine et (non pas un vampire pur sang, si j’ose dire, hihihi, mais) un être mi-humain, mi-vampire…

Tout est là, en fait… Pour entrer dans cette lecture, il faut avant tout admettre que le Japon, voire le monde entier (Tokyo, en tout cas), abrite une population au sein de laquelle on trouve 0,01% de vampires ; difficilement détectables quand ils ne se mettent pas en "mode chasse". Et à partir de là, l’histoire se déroule, mettant en scène les vampires qui veulent s’intégrer et "se contiennent" lorsqu’ils pourraient avoir une crise de vampirisme, les vampires qui s’assument, les humains tolérants, les humains chasseurs de vampires, etc, etc… Toutes les combinaisons, quoi.

Une histoire de vampires, en bref ; portée par un dessin qui ne montre pas encore trop de personnalité. C’est en effet assez "passe-partout", comme style : les décors sont simples (on est très près des personnages) et les visages des protagonistes ne sont malheureusement pas super bien faits, même quand le sujet est sensé être joli.

Devilsline est une série manga fantastique ne faisant pas mine de vouloir jouer dans la cour des mangas d’auteurs ou réalistes… On dira donc selon la formule consacrée que c’est une lecture récréative pour les amateurs du genre.
 

Par Sylvestre, le 6 novembre 2015

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