DEXTER LONDON
Les sources du Rouandiz

Fin de la première partie des tribulations de notre « aventurier professionnel », mais espérons-le qu’il y en aura d’autres !

J’ai retrouvé avec plaisir Dexter et Sydney pour la fin d’une aventure très plaisante.

Le scénario est assez classique  : sur fond de dictature et de menaces de guerre, on suit les pas d’un aventurier de pacotille au côté d’une belle et intrépide scientifique à la recherche d’un légendaire lézard géant. Mais l’intérêt n’est pas là.

En premier lieu, Leo, comme à son habitude, croque des personnages au caractère très marqué et attachant (même si je dois bien reconnaître que Dexter m’a parfois profondément agacé par son côté pitoyable et perdant). On retrouve son goût pour les femmes intrépides, belles et séduisantes, qui savent ce qu’elles veulent. C’est très réussi.
Mox est sûrement le personnage le plus réussi de ce tome, sorte de "Demi-Lune" pour Dexter : un vrai débrouillard qui ne demande qu’à aider!

Ensuite, même si l’histoire se déroule dans un monde imaginaire, on pense immédiatement à l’Afrique Noire, qui plus est des années 40/50. Un pur bonheur de s’y plonger ! En cela, les dessins de Sergio Garcia sont splendides  : un trait très personnel, des couleurs magnifiques et des décors de rêve  : un végétation luxuriante parfaitement rendu dans ce tome, des créatures imaginaires qui, comme dans Aldébaran, sont en harmonie avec les régions traversées par nos héros. Splendide!

Enfin, la conclusion, si elle ne surprendra pas vraiment, est réussie et donne une meilleure opinion de Dexter qu’au début ! Et encore une fois, Garcia nous gratifie de décors de rêve !

Lecture chaudement recommandée !

Par PATATRAK, le 12 octobre 2005