DIABLE DES SEPT MERS (LE)
Seconde partie
Les autorités sont stupéfaites. Les corps de Murdoch et de ses acolytes ont disparu. Plus de pendus, plus de cadavres… Même le navire du pirate a disparu de la rade. Une course poursuite s’engage donc pour retrouver ceux qui ont osé bafouer la loi.
Pendant ce temps, l’Iguane et ses compagnons pensent avoir trouvé le trésor du Diable des Sept Mers. Ils vont pourtant vite déchanter. Les richesses amassées par le capitaine Murdoch restent introuvables. Et puis, d’ailleurs, est-il bien prudent de vouloir s’accaparer les trésors d’un homme qui, même mort, pourrait bien chercher à prendre sa revanche ?
Par legoffe, le 1 janvier 2001
Notre avis sur DIABLE DES SEPT MERS (LE) #2 – Seconde partie
La fresque maritime imaginée par Hermann, père et fils, trouve son épilogue dans ce second tome qui, disons le de suite, est aussi beau que le premier. L’ambiance des légendaires Caraïbes emplies de pirates est superbement illustrée par le célèbre dessinateur. Une fois de plus, il réalise des planches magnifiques, toujours en couleur directe.
Outre le plaisir des yeux, le lecteur trouvera aussi dans ce livre une aventure distrayante faite de chasse au trésor, de course poursuite… et de fantômes. Ce mélange de réalisme et de personnages revenus d’outre-tombe est une des originalités du récit. N’allez pas croire que vous avez pour autant, entre les mains, la version zombie de Barbe Noire. L’approche est beaucoup plus subtile.
J’ai, pour ma part, passé un agréable moment en la compagnie de ces diables des mers. Néanmoins, l’aventure aurait pu être encore plus captivante si les personnages avaient été mieux exploités. Il manque, de ce point de vue, le petit quelque chose qui aurait fait passer ce livre de la distraction à l’aventure mémorable. Le scénario, dynamique et bien amené, aurait ainsi mérité plus en profondeur alors qu’il donne, ici, l’impression de rester plutôt en surface, à l’instar des beaux bateaux que l’on croise tout au long des pages.
Un joli périple, donc, au cœur des Caraïbes, mais qui, comme d’autres voyages organisés, ne vous permettra pas toujours de percer réellement l’âme des lieux et de ses habitants.
Par Legoffe, le 6 février 2009
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