DIAMANTS
Les larmes du Goulag
Gunther Midland confie à son demi-frère, le richissime Charles Jr Van Berg, le récit de la vie de leur père. Un passé semé de zones d’ombres et d’événements peu glorieux. Cela ne doit pas remettre, néanmoins, en question la pérennité du groupe. Van Berg ne sait toujours pas qui sont ses ennemis. Il se rend en Afrique du Sud pour en découvrir plus.
Par legoffe, le 1 janvier 2001
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2723460045
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Notre avis sur DIAMANTS #2 – Les larmes du Goulag
En écrivant ce scénario, il ne fait guère de doute que ses auteurs avaient en tête les aventures de Largo Winch. C’est, en tout cas, la première référence qui nous vient à l’esprit, autant en découvrant le thème du livre (le héros est à la tête d’un empire du diamant et victime d’une machination) que certains personnages.
Le scénario est riche, tant au niveau des protagonistes que des actions ou des destinations. C’est l’avantage des milliardaires, ils peuvent aller où bon leur semble. Le récit navigue également entre passé et présent, nous permettant de mieux connaître les affaires de Van Berg père… et de ses ennemis.
L’idée de départ est intéressante et l’histoire se laisse lire sans déplaisir, mais aussi sans grande passion. L’enchaînement d’une situation (ou d’une époque) à une autre se fait parfois à un rythme trop élevé, rendant la lecture un peu saccadée. À force d’enchevêtrer tout cela et de chercher à développer l’intrigue sous des angles différents, les auteurs prennent le risque de perdre le lecteur ou, tout au moins, de le lasser.
Du coup, ce deuxième album est un peu décevant. Il est à espérer que le récit soit plus fluide pour la suite de la saga. Dans le cas contraire, l’épopée des diamantaires risquerait bien de rester au fond de son écrin. Notons également que l’éditeur annonçait un feuilleton développé en dyptiques. Or, la dernière scène ne clôt certainement pas l’aventure et s’arrête – au contraire – en pleine action. Autant dire qu’il faudra attendre encore au moins un album pour avoir le fin mot de l’histoire !
Par Legoffe, le 1 septembre 2008