Dick Turpin
1736, la forêt d’Epping, non loin de Londres.
Un carrosse circule lorsqu’il est arrêté par un homme masqué portant une cape. Ce bandit de grand chemin n’est autre que le célèbre voleur Dick Turpin. Le jour où il s’attaque et vole l’or du capitaine Hamilton, ce dernier, vexé, va lancer à ses trousses deux guerriers mohawks qui ne lui feront pas de cadeaux !
Par berthold, le 4 février 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782352830870
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Notre avis sur Dick Turpin
Avec Robin des Bois, Dick Turpin est l’autre voleur le plus connu d’Angleterre. Ce dernier est un brigand assez célèbre et dont la vie va être romancé après sa pendaison à York pour vol de chevaux.
Sa vie a inspiré de nombraux auteurs et récemment, c’est l’ancien complice d’Hugo Pratt, Lele Vianello (Cubana), qui nous raconte un pan de ses aventures.
L’auteur installe son histoire en 1736 et en quelques pages nous présente le caractère et la personnalité de son héros. Charmeur, séducteur, voleur, malin, Turpin frole quand même la mort par moments. Dans ce récit, que l’on peut composer en deux parties, Turpin affronte un certain Hamilton et un juge au visage vérolé. Il nous présente aussi le destin d’un des amis de Turpin : Crafty.
L’histoire est prenante, se lit comme un excellent récit d’aventure, mais nous laisse un léger sentiment de "reviens-y". En effet, ces aventures sont trop courtes. Dick Turpin méritait d’autres suites à ces aventures.
Vianello nous donne d’excellents moments comme celui avec les mohawks qui sont, peut être, les plus belles scènes de ce livre. D’autres sont plus difficiles comme lorsque Turpin retrouve son ami Crafty ou la scène du "viol" dans le carrosse (d’ailleurs, qui abuse de qui dans cette scène?).
En digne héritier de Pratt, Vianello va à l’essentiel. Surtout dans son dessin.
Il utilise le système dit du gaufrier et instaure un certain dynamisme à cette histoire. Son noir et blanc est fort beau. La lumière et les ombres ressortent bien et au bon moment aussi. Bon, quelques personnages secondaires ont quelques déformations dans les traits, mais cela fonctionne quand même.
C’est un plaisir de lire ce genre d’histoire qui manque parfois à la bande dessinée d’aujourd’hui et où certains se réjouissent de ces histoires de bloggeurs et bloggeuses où des auteurs racontent leur vies mais qui, au final, sont sans âmes et sans saveurs. Alors qu’ici, malgré quelques défauts, cela reste du pur divertissement et du bon récit d’aventures !
A découvrir.
Par BERTHOLD, le 4 février 2013