Diên Biên Phu
A Diên Biên Phu, c’est la guerre. En plein milieu de nulle part, entouré de rien, deux soldats se retrouvent. Mais leurs retrouvailles plutôt froides s’avèrent de courte durée, puisque apercevant une silhouette au loin, les soldats ouvrent feux.
Mais la cible n’est pas ce qu’ils croyaient être…
Et à Diên Biên Phu, la mort entraîne la mort, tel une suite de dominos…
Par VincentB, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2912747155
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Notre avis sur Diên Biên Phu
Cette bande dessinée de Daniel Casanave (Verlaine, Une aventure Rocambolesque de Attila le Hun…) est en fait l’adaptation d’une pièce de théâtre écrite par Noël Tuot, s’inspirant des évènements de Diên Biên Phu où a eu lieu une sanglante bataille de la guerre d’Indochine.
Découpé en trois actes bien distincts, la bande dessinée raconte l’histoire de deux soldats se retrouvant dans une grande plaine.
L’histoire avance très vite et l’écriture de Tuot s’avère très agréable à lire, grâce à des dialogues théâtraux bien construits.
Après l’acte 1, partie riche en évènements et surprises, on suit le parcours rocambolesque d’un personnage qui va rencontrer tour à tour différents protagonistes, parfois étonnants ou inspirés de personnages historiques ayant eu un rôle dans la guerre d’Indochine.
Le ton est décalé, comme si l’on évoluait dans un rêve ou un cauchemar. L’absurde est omniprésent, ce qui, à mon sens, représente la vision de Tuot pour la guerre : une grande absurdité, un non sens.
Mais il propose également plusieurs pistes de réflexion, comme la responsabilité des généraux ou autres gradés de la hiérarchie militaire dans la mort de leurs hommes.
Casanave maîtrise son sujet et la pièce, son adaptation est très agréable à lire. Son graphisme en noir et blanc est riche avec une maîtrise de son style certaine. Il se dégage de ses cases une certaine simplicité résultant de cette maîtrise, chaque détail est agréable à regarder, chaque case est bien construite, quelque chose d’indéfinissable et agréable en somme.
Le sujet n’est pas facile, mais le ton est délectable. L’écriture de Tuot est intelligente, de même que le passage au 9ème art de Casanave.
Un album surprenant.
Par VincentB, le 29 septembre 2008
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