DISPERSION
Dispersion -1-
5 ans se sont passés depuis qu’Azami a déménagé. De retour au village de son enfance, elle se met tout de suite à la recherche de Katchan, son meilleur ami. Le garçon est un être un peu à part et malheureusement, elle ne le retrouve pas réellement.
Le regard dans le vague, il s’éparpille. Malgré l’absence du jeune homme, Azami va tout essayer pour le ramener dans le monde réel. Mais ses efforts sont vains et la belle regarde alors son ami disparaître.
Elle ne l’oubliera pas. L’amour et la vie n’ont pas dit leur dernier mot !
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2203373156
Notre avis sur DISPERSION #1 – Dispersion -1-
Peut être que s’il se sentait utile le héros resterait entier, intègre et présent tout au long des pages de cet album. Au lieu de cela, il s’éparpille. Il se répand au gré du vent sans but sauf peut-être celui de se découvrir.
Hideji Oda tente de raconter l’histoire d’un jeune homme hésitant à avancer dans la vie. De ce fait, il reste inactif, passif et son rôle de spectateur le conduit à se retirer de plus en plus loin jusqu’à disparaître ! Hélas, à part la présence d’une jeune fille qui tient beaucoup à lui, peu de choses l’intéressent. C’est pourquoi, telle l’éphémère, il s’envole définitivement comme le pollen au printemps et il devient une multitude de particules invisibles et impalpables.
C’est par le souvenir qu’Azami, très triste, va tenter de le garder près d’elle malgré l’intemporalité mais qu’à cela ne tienne, on ne meurt vraiment que lorsque l’on nous oublie !
Dispersion est donc la quête vers lui même d’un jeune garçon très banal et on atteint le sublime « Qui suis-je, où vais-je, etc.. » qui touche tout le monde un jour ou l’autre.
Ceci étant, l’auteur décrit parfaitement bien la difficulté des jeunes à trouver leur place dans la société. C’est joliment imagé, doux et poétique malgré quelques rappels douloureux vers la réalité.
L’histoire démarre donc sous le signe de la réflexion assortie d’un dessin réaliste fouillé. Le dessin au trait à l’occidentale est très réussi et rend parfaitement l’ambiance volatile due à la dispersion du héros .Les formes et les courbes sont sensuelles.
Entre le fantastique et le réaliste, entre la chronique de société et l’analyse du moi et du surmoi, ce premier tome donne un ton d’intrigue captivant et donne très envie de lire la suite.
A découvrir.
Par MARIE, le 1 janvier 2005
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