DMZ (VF URBAN)
Porté Disparu
(DMZ 50 à 54)
Maintenant que la bombe a explosé, maintenant que l’évacuation s’est organisé, Matty Roth ne sait plus trop ou se positionné. Rongé par son sentiment de culpabilité, il erre dans les rues, se fait capturer par le reste des troupes de Parco, il finit par se faire récupérer par le gouvernement… Mais à quel prix ?
Par fredgri, le 26 juin 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782365770309
Notre avis sur DMZ (VF URBAN) #10 – Porté Disparu
En léger décalage avec la numérotation US, ce 10 ème tome (l’équivalent du numéro 9 en vo) permet donc à Urban d’enquiller les rééditions des anciens volumes et la continuation, comme ici, avec les nouveaux volumes !
Une nouvelle fois, nous avons affaire ici à un tome de transition. Non seulement Brian Wood nous livre un numéro 50 qui met en scène des petites histoires qui vont insister sur le rapport des personnages entre eux, sur le fonctionnement de la DMZ, sur le cauchemars des uns etc. ce numéro n’apporte rien de particulier, mais il permet surtout à Wood de s’arrêter un peu, de prendre la température de sa série. La seconde partie: "M.I.A." va ensuite insister sur les états d’âme de Matty. Là aussi c’est du rabâchage, mais c’est la aussi une façon de faire une pause avant de lancer la suite.
Le scénario n’apporte pas grand chose, si ce n’est qu’il permet de faire sortir Matty de cette spirale dans laquelle il s’était laissé entraîner avec Parco et sa bande. Ici, on retrouve un journaliste plus enclin à penser à son travail, à son but et donc plus responsable, paradoxalement. Il se rend compte que son engagement pour la cause indépendantiste l’a éloigné de ses préceptes de journaliste, et donc ici, il s’agit beaucoup plus d’un constat d’échec et de culpabilité. La ville se tourne vers lui, le regarde de travers, et du coup, son statut évolue brutalement !
L’écriture de Wood garde toute sa subtilité, toute sa finesse, il continue de faire passer l’évolution de ses personnages avant l’intrigue elle même, c’est splendide.
Graphiquement, le numéro 50 est incroyable, on y trouve du Gibbons, du Risso, du John Paul Leon, du Jim Lee etc. Indispensable. Autrement Bruchielli est toujours au top avec une réelle finesse dans sa façon de décrire Matty. très bon !
Un tome qui se lit doucement, loin des remous habituels de la série.
Très conseillé !
Par FredGri, le 26 juin 2012