DOCTOR WHO, LE DOUZIÈME DOCTEUR
Terreurformation
(Doctor Who: The Twelfth Doctor 1 à 5)
Deux récits principaux dans ce premier volume:
"Terreurformation" qui amène le Docteur et Clara à affronter un être soleil vivant qui veut détruire un monde en pleine terraformation…
"Les épées d’Okti" ou ils rencontrent, dans le futur une dynastie Indienne prête à tout pour mettre la main sur la dernière épée d’Okti, afin d’asseoir leur pouvoir…
Par fredgri, le 24 juin 2016
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Scénariste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782355742668
Notre avis sur DOCTOR WHO, LE DOUZIÈME DOCTEUR #1 – Terreurformation
Voilà, ils arrivent en bloc chez Akileos, les volumes consacrés aux différentes incarnations du Doctor Who, publiés initialement chez Titans Books.
Dans ce premier opus nous retrouvons donc le douzième Docteur, incarné à l’écran par Peter Capaldi. Et franchement, le passage sur papier passe très bien, le ton y est, on y croit et même si parfois les ressemblances pèchent un peu (notamment Clara que j’ai vraiment eu du mal à reconnaître) on se laisse entraîner sans soucis dans ces nouvelles aventures qui pourraient très bien passer sur petit écran ! C’est léger, très bien rythmé et les dessins de Dave Taylor sont vraiment très bons !
On retrouve ainsi tout les éléments habituels de la série, l’humour décalé, les races d’extra terrestres étranges et vindicatives, les sauts dans le temps et les interminables échanges/vannes entre le Docteur et Clara qui donnent tout le charme à cet univers !
Les deux récits sont passionnants, mais il faut aussi parfois s’accrocher, parce que c’est assez ardu dans les angles (un autre trait propre à la série TV d’ailleurs). Mais les auteurs ont su aussi limiter les références à la série, au passif des personnages, ce qui rend cette lecture particulièrement accessible à tout lecteur non initié. Pas la peine de s’être boulotté les épisodes depuis le début pour entrer dans l’histoire, à peine a-t on besoin de deux ou trois bases sur le Docteur (qu’il voyage dans un engin spatio-temporel en forme de cabine téléphonique anglaise, appelé le Tardis, que sa principale arme est un tournevis sonique, qu’il est un seigneur du temps qui a parfois besoin de se régénérer dans un autre corps…).
Et c’est peut-être là justement, la grande force de ce genre d’album, ouvrir cet univers à un nouveau public sans aller le noyer derrière des éléments trop anecdotiques et limite hermétiques, même si on se doute bien que le lectorat va principalement être constitué des fans hardcore en quête de nouvelles aventures.
Néanmoins, c’est une très bonne lecture qui permet de faire patienter ceux qui attendent impatiemment la suite de la série. Je conseillerais toutefois à tout ceux qui ne connaissent pas forcément cet univers de tenter aussi le coup !
Vivement le second volume…
Par FredGri, le 24 juin 2016