Doga of the great arch
Volume 1

A peine les quatre volumes de Badduck terminés, Toryumon Takeda nous plonge, avec cette nouvelle série, dans un univers sec et aride, recouvert de sable, à la chaleur plombante, accompagnés par deux étranges personnages atypiques qui entreprennent de traverser le désert, vers la mer, espérant y trouver… des sirènes…

On rencontre ainsi, un jeune prince quelque peu déstabilisé par ce monde de pauvreté, bien moins sécurisant que le confort de la court où il avait l’habitude d’évoluer jusque-là. Mais le plus étrange c’est ce qui l’attend à partir du moment ou il ose s’aventurer hors de son cocon douillet. Il est mortellement agressé, et ne doit sa survie que grâce à un corps mécanique qu’il a bien du mal à contrôler. Celui qui rêvait d’aventures, de liberté et d’indépendance, se retrouve désormais dans une quête insensée pour retrouver son humanité. Mais le but de son voyage semble encore plus fou que ses désirs, un pays, au bord de l’eau ou vivraient des sirènes qui pourraient l’aider…

Ce premier volume a surtout pour objectif de placer les personnages et les enjeux. On tombe malgré tout très vite sous le charme de ce couple assez atypique, et assez mal dégrossi qui ne semble pas vraiment fait l’un pour l’autre, mais qui accepte de collaborer. En ceci on reconnait bien la touche de Takeda, cette façon d’agencer des éléments disparates, mais qui s’enchâssent progressivement avec beaucoup d’habileté.
Le dessin est vraiment agréable, l’artiste a le sens des détails, des expressions, il prend soin de s’attarder sur les décors, sur les vêtements, les cadrages et la mise en scène fonctionnent très bien. Du très beau travail.

On a hâte de lire la suite de cette nouvelle série pleine de promesses.

Par FredGri, le 21 août 2024