DOGGYBAGS
Tome 4

 
Sélection :

Ils sont trois. Trois survivants seulement, échoués sur une île déserte après que le superbe yacht sur lequel ils se trouvaient a fait naufrage. Il y a Bardochan, le big boss, le trafiquant d’armes. Il y a aussi Cecilia, la bimbo avec qui il s’envoie en l’air, et puis il y a Vassia, un solide Russe qui faisait partie de l’équipage mais qui, juste avant le naufrage, s’était vu notifier son renvoi à cause des avances qu’il faisait à Cecilia…

Sur le bateau, Bardochan était le boss. Mais sur cette île déserte où ils se retrouvaient tous les trois coincés sans moyen de communication avec le reste du monde, la place du chef était vacante et Vassia s’en est emparé, ayant une petite revanche à prendre…

Lady in white :

Un petit couple s’est perdu en voiture au milieu des immenses forêts de l’Oregon. La nuit tombant et le stress gagnant, ils ont fait halte au premier "Point Phone" qu’ils ont trouvé et ont demandé de l’aide. Or, avant les policiers, c’est un homme maigre, blessé, pâle comme un linge et armé d’une hache qui s’est approché de leur voiture ; manifestement pas là pour leur porter secours…

Geronimo :

Les S.E.A.L.S. auraient débusqué et tué Oussama Ben Laden puis auraient jeté sa dépouille à la mer. C’est en tout cas la version officielle…
 

Par sylvestre, le 15 septembre 2013

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Notre avis sur DOGGYBAGS #4 – Tome 4

 
Le premier des trois récits de ce DoggyBags tome 4 est exotique par les décors dans lesquels se situe son action et marque sa différence en ce sens qu’il n’est pas "axé Amériques", un peu à l’instar du récit Masiko dans le tome 1. Malgré cela il a toute sa place ici, son contenu respectant la règle d’or en vigueur, à savoir vous faire frémir d’horreur !

On rigole un peu, pourtant, avant d’arriver dans le vif du sujet. Car (genuine ou fake, je ne sais pas), la page du courrier des lecteurs vaut son pesant de cacahuètes, notamment grâce à certaines interventions bien décalées (et c’est là qu’on se dit Mon Dieu, d’autres personnes lisent DoggyBags et certaines semblent avoir touché le fond ou atteint un niveau de folie assez impressionnant !) Cette parenthèse Courrier des lecteurs ne dure heureusement qu’une seule page avant que le design DoggyBags ne reprenne le dessus et nous mette dans l’ambiance, avec articles encyclopédiques et fausses publicités conçus pour que la frontière entre mythes et réalité se fasse moins nette et pour qu’alors on soit prêt à plonger dans les flippantes histoires qui nous sont proposées par le team d’auteurs.

On jubile, à la lecture de Sélection ! Difficile pourtant de s’identifier à l’un ou à l’autre des personnages, selon qui est qui par rapport à l’autre. Difficile aussi de juger Cecilia qu’on verra tantôt comme une fieffée salope et tantôt comme une opportuniste ayant simplement envie de survivre… La nostalgie nous prend ensuite, lors de la lecture de Lady in white qui rappellera à certains ces blagues qu’on se racontait en colonie et qui se finissaient faisceau de la lampe torche tourné vers le visage du conteur de manière à faire peur à son auditoire ! Enfin Geronimo nous marque peut-être un peu moins ; il est un peu plus fouillis dans le dessin, mais a pour lui qu’il ose proposer une version abracadabrante d’un haut fait divers réel resté un vrai mystère… D’où la possibilité offerte à tout un chacun de donner sa propre version des faits, fut-elle complètement ahurissante !

Non, DoggyBags tome 4 ne déçoit pas. Du sang, des coups, du fantastique et du frisson… Comme les précédents, il est trash et on aime ça !
 

Par Sylvestre, le 15 septembre 2013

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