DOGMA
Le ciel n'a pas d'importance
A Fatima où il traversait la foule dans sa Papamobile, le Saint Père a été victime d’un attentat. La balle qui s’est logée dans son crâne lui a manifestement fait perdre la raison, au point que les discours qu’il tiendra au sortir de son coma pousseront son entourage à ne plus le laisser s’exprimer en public. Panique au Vatican !
De son côté, dans le camp de réfugiés où elle apportait son aide, Grace a été témoin d’une sorte de miracle qui lui a fait comprendre que l’enfant-messie que toute la planète attendait devait naître à Barcelone. Décidée à s’y rendre, elle va quitter l’Afrique avec Zoran mais son voyage ne sera pas de tout repos, certaines personnes semblant être bien décidées à lui mettre la main dessus…
Par sylvestre, le 2 octobre 2014
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9782302038158
Publicité
Notre avis sur DOGMA #3 – Le ciel n’a pas d’importance
Trois zones sur Terre sont plus importantes que toutes les autres dans le récit que nous fait ce troisième et dernier tome de la série Dogma. Il y a celle entre Portugal et Italie où le Pape est victime d’un attentat puis où il est ensuite suivi à l’hôpital. Il y a aussi ce coin perdu de Somalie où Grace œuvre aux côtés de Zoran, et il y a enfin Barcelone où Kristen, qui se terre de squat en squat, est en passe d’accoucher. Mais il y a aussi de nombreuses références géographiques dont on comprend qu’elles ont été choisies par le scénariste pour donner une portée plus grande à son propos, mais qui au final sont "too much"… Outre Fatima et Lisbonne au Portugal, outre Castel Gandolfo en Italie et outre Barcelone, on a en effet droit à la Somalie, au Kenya, au canal de Suez, au Niger, et même aux terroristes d’une secte millénariste ukrainienne ! Oui, le Messie est universel, mais secouer les lecteurs d’un coin à l’autre de la planète tend, dans cette série, à le perdre. D’autant plus que l’intrigue ne perd pas en complexité ; en même temps qu’on va vers une conclusion un peu en queue de poisson. Beaucoup d’énergie déployée et d’ambition affichée, donc, mais pour un triptyque qui malgré un bon dessin lasse et finalement déçoit.
Par Sylvestre, le 2 octobre 2014