Donde la luz se desvanece
Don José Domingo de la Encina est ornithologue. On le surnomme « le Colibri ».
Il vient de débarquer sur une île des Caraïbes, qui est sous occupation anglaise, après un voyage à bord du navire du capitaine contrebandier, Joseph de Tribinu. Il a pour but de sortir une encyclopédie illustrée sur les oiseaux des Caraïbes.
Mais sa véritable mission, c’est d’espionner, plus précisément de dessiner les croquis des fortifications anglaises.
Malheureusement, sa mission va être perturbée par les révoltes des esclaves et les incursions des cimarrons, qui sont menés par Nanny Queen…
Par berthold, le 24 mars 2025
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9788412900583
Notre avis sur Donde la luz se desvanece
Où la lumière s'estompe. C'est ainsi que nous pourrions traduire en français, le titre de la bande dessinée de Mikel Begona et Igor Sarralde : Donde la luz se desvanece.
Mikel Begona nous raconte l'histoire de cet ornithologue et espion, surnommé Le Colibri. Déposé sur une île des Caraïbes, sous domination anglaise, il a pour but de dessiner les fortifications et défenses anglaises pour le compte de l'Espagne. Il a voyagé avec le capitaine Joseph Tribinu Billabaso, un contrebandier. Malheureusement, la mission de Don José Domingo de la Encina ne va pas se dérouler comme prévu, à cause des révoltes d'esclaves et des incursions des cimarrons. Le scénariste écrit ici un bon récit d'aventure où il nous plonger dans la période historique du XVIIIème siècle. Le Siècle des Lumières n'y était pas si lumineux que ça ! Il aborde à sa façon le sujet de l'esclavagisme. Certes, par moments, il y intègre de l'humour, mais dans le fond, le sujet reste très sérieux. Il montre bien les faiblesses de la société européenne de l'époque et comment ces hommes dit "civilisés", traitent ceux qu'ils considèrent inférieurs comme des esclaves. Nous allons suivre le Colibri dans sa mission qui part en vrille, mais également le capitaine Tribinu qui attend pour récupérer l'espion et qui va connaître son destin dans cette aventure. C'est vraiment bien écrit et passionnant. Mikel Begona nous montre encore une fois qu'il maîtrise bien son sujet. Il nous donne matière à réfléchir sous couvert de divertissement.
Le dessin d'Igor Sarralde rappelle celui de Christophe Blain, par exemple. Mais l'artiste garde tout de même son style propre. Il illustre avec brio ce récit sombre qui parle de lumière ! Il nous donne à voir des moments drôles grâce à son dessin. Mais, il sait aussi nous toucher avec des scènes plus difficiles. Le tout est rythmé avec bon sens.
Donde la luz se desvanece est une très bonne lecture. Un titre qui mériterait d'être connu dans plusieurs pays. Une belle surprise de deux artistes basques espagnols de grand talent.
Par Berthold, le 24 mars 2025
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