DONJON MONSTERS
Le grimoire de l'inventeur
Le Duché de Vaucanson.
Le professeur Cormor et Biskot découvrent le mythique atelier du premier duc de Vaucanson. Ils vont mettre la main sur le Vaucanson Grimoris, le fameux grimoire de Vaucanson. C’est un livre qui serait dangereux car il dévoilerait les secrets de fabrication des automates. Mais voilà, le livre disparaît rapidement; Biskot l’a vendu (une bouchée de pain) à De la Cour, qui lui va le vendre aux enchères au plus offrant. La vente aura lieu au duché de Clérembard. Mais d’autres protagonistes sont intéressés par ce grimoire…
Par berthold, le 1 janvier 2001
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756007762
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2 avis sur DONJON MONSTERS #12 – Le grimoire de l’inventeur
Sfar et Trondheim continuent leur exploration de l’ univers Donjon.
Et cette fois-ci, pour la série Donjon Monsters, qui raconte une aventure d’un personnage secondaire de Donjon, c’est le dessinateur de Luuna, Kéramidas, qui a la charge de la mise en images de cette aventure. Keramidas fait un bon travail sur les pages de ce Donjon Monsters. Son graphisme sied parfaitement à la série et on regretterait presque qu’il ne participe pas plus à cette saga tant son style est plaisant à voir. J’aime bien la finesse de son trait, l’inventivité desa mise en images, les tronches des créatures de Donjon. Tiens, au fait, si vous regardez bien, vous devriez croiser au détour d’ une case un personnage de Luuna. J’aime beaucoup ce style.
Comme toujours avec Sfar et Trondheim, c’est un récit complétement loufoque, qui part dans tous les sens et qui contient beaucoup d’humour. Bref, un immanquable de la série. Cette série n’est pas encore en manque d’ inspiration. Au contraire, elle déborde d’imagination. Elle nous amène la où nous nous y attendons le moins. Ca bouge, c’est loufoque, que du plaisir !
Bref, un épisode à ne pas manquer.
Par BERTHOLD, le 3 mars 2008
Donjon Monster, spin-off de la série Donjon (ou plutôt des séries Donjon), à l’intérêt d’être à chaque fois dessiné par un auteur différent, en plus d’enrichir considérablement l’univers de Terra Armata, déjà dense à travers ses trois époques.
Surprise pour ce 12ème tome, c’est Nicolas Keramidas, dessinateur de la série Luuna chez Soleil, qui prête son trait à l’inventive série crée par le tandem Sfar et Trondheim.
Un Mouradiste, vous dis je, prend d’assaut le Donjon !
Cette douce ironie peut prêter à sourire, mais elle a au moins permis à Keramidas d’échapper au statut « d’auteur Soleil » que certains pouvaient lui prêter.
Sa prestation sur Donjon ne manquera pas d’être remarqué, elle tranche en effet avec le style de la plupart des autres dessinateurs qui se sont attaqués à la série.
Le trait est ici tout en rondeur et fait très « cartoon », voire Disney, ce qui n’est pas étonnant compte tenu du fait que Keramidas y a travaillé une dizaine d’années.
Côté scénario, l’action se situe au niveau 6 (et non 5, contrairement à l’indication au début de l’album), le professeur Cormor retrouve l’atelier du Duc de Vaucanson, dans lequel est toujours présent le très convoité « Vaucanson Grimoris », grimoire permettant de fabriquer les automates.
Convoité ? Et donc cher, il n’en faut pas plus pour que De la Cour s’approprie l’ouvrage, qui se retrouve vite aux enchères à Clérembard.
Et c’est partit pour une course haletante après le grimoire !
Pas de répit dans cet album qui va à 100 à l’heure, le lecteur trouvera malgré le tout de rire aux bons mots du duo scénaristique qui a déjà fait ses preuves sur plus d’une trentaine d’albums !
En considérant l’ensemble de la série, ce 12ème Monster à l’intérêt de mettre en avant le personnage de Cormor, son inaptitude au mensonge ne manque pas de donner des scènes cocasses, et c’est un plaisir que de le retrouver à l’époque Zénith. C’est également l’album de la révélation pour ce personnage, mais rien de bien nouveau pour le fan de la série qui, lui, avait déjà évidement compris.
Au final, un album sympathique, même s’il n’est pas inoubliable, avec un dessinateur inattendu qui su a relevé le défi avec brio, sans se renier, avec une interprétation de l’univers assez originale et réussie.
Par VincentB, le 18 mars 2008