DOOMSDAY CLOCK
Part 1

Sept ans après que New York ait connu ce terrible drame qui a couté la vie de millions de personnes, la vérité s’est fait connaitre. Adrian Veidt, alias Ozymandias est devenu l’homme le plus recherché du monde, un monde au bord de l’explosion.
Rorschach s’introduit dans une prison et se rend dans la cellule 31 ou est enfermée Erika Manson, plus connue sous le nom de la Marionette. Rorschach a besoin qu’elle la suive, ainsi que son ami, le Mime. Ensemble, ils retournent à New York, dans l’ancienne planque du Hibou. Une surprise les y attend : Ozymandias en personne qui leur explique la raison pour laquelle ils sont là. Il a un plan pour se repentir aux yeux du monde, il doit juste suivre les divers péregrinations du Dr Manhattan et sauver la planète…

Par berthold, le 21 novembre 2019

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Notre avis sur DOOMSDAY CLOCK #1 – Part 1

Doomsday Clock est l’incroyable rencontre entre l’univers des Watchmen et le DC Universe. Cette première partie reprend les épisodes 1 à 6 de la maxi série en 12 numéros.

C’est à Geoff Johns que revient la tâche de rendre crédible cette rencontre. Johns est une pointure qui connait très bien les mondes DC. Il a su redynamiser le Green Lantern, Flash ou Aquaman. Il doit réunir maintenant les personnages iconiques et cultes créés par Alan Moore et Dave Gibbons.
Déjà que Before Watchmen avait fait grincer quelques dents, malgré certaines qualités, ce Doomsday Clock provoque déjà la controverse. Est ce une hérésie que d’utiliser le Comédien ou Ozymandias pour les mettre face au Batman ou Superman ? C’est à chacun de se faire sa propre opinion. Pour ma part, j’ai passé du bon temps à découvrir la première partie de cette œuvre attendue.
Cela fait un moment que DC glisse quelques éléments pour annoncer Doomsday Clock. Il y a eu Batman/The Flash : The Button où nous découvrions Batman et Flash avec le fameux badge du Comédien en main. C’était intriguant et nous mettait en appétit.
Cette première partie de Doomsday Clock ne m’a pas déçu. Johns parvient à nous captiver dès les premières pages. Nous retournons dans le monde des Watchmen, sept ans plus tard, avec le chaos toujours présent dans les rues de New York. Nous retrouvons Rorschach venu libérer deux "vilains", un couple nommé La Marionette et le Mime, deux personnages que nous n’avions jamais rencontré jusque là. Ces deux nouveaux venus sont assez réussis, une bonne surprise qui garde sa part de mystères, même si au cours de notre lecture, nous en apprenons un peu sur leur passé.
Par contre, qui est ce Rorschach ? Il a pourtant été tué par Manhattan dans la mini-série de Moore et Gibbons. Comment se fait il que nous avons aussi un Comédien sur les traces de Rorschach et Ozymandias dans les rues de Gotham ? Pas mal de questions et de surprises nous attendent dans ces pages…

C’est Gary Frank qui a la charge de dessiner cette maxi-série. Frank est un grand dessinateur, son travail est remarquable, il rendre parfaitement hommage au travail de Gibbons. Nous retrouvons les mêmes constructions dans la mise en page. Brad Anderson parvient aussi à ne pas dénaturer ce qui a été fait par John Higgins sur Watchmen.

Alors, faut il lire ce Doomsday Clock ? Je vous le conseille. L’intrigue imaginée par Geoff Johns est séduisante et donne très envie de découvrir la seconde partie pour voir comment tout cela se termine et s’il y aura des conséquences dans la suite de l’univers DC.

 

Par BERTHOLD, le 21 novembre 2019

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