Doomsday Clock
Sept ans après que New York ait connu ce terrible drame qui a couté la vie de millions de personnes, la vérité s’est fait connaitre. Adrian Veidt, alias Ozymandias est devenu l’homme le plus recherché du monde, un monde au bord de l’explosion. Rorschach s’introduit dans une prison et se rend dans la cellule 31 ou est enfermée Erika Manson, plus connue sous le nom de la Marionnette. Il a besoin qu’elle le suive, ainsi que son ami, le Mime. Ensemble, ils retournent à New York, dans l’ancienne planque du Hibou, ou une surprise les attend : Ozymandias en personne qui leur explique la raison pour laquelle ils sont là. Il a un plan pour se repentir aux yeux du monde, il doit juste suivre les divers pérégrinations du Dr Manhattan et sauver la planète…
Par berthold, le 31 octobre 2020
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9791026816997
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Notre avis sur Doomsday Clock
Comics lance une nouvelle collection nommée Urban Limited. C’est l’occasion de retrouver des œuvres majeures de chez DC dans des versions luxueuses et limitées à 1500 exemplaires numérotés.
Un des premiers titres à sortir dans ce format de luxe n’est autre que Doomsday Clock, ou la rencontre des Watchmen avec Batman, Superman et autres héros de l’univers DC.
Cette édition de Doomsday Clock reprend bien sur la maxi série de 12 numéros.
C’est à Geoff Johns que revient la tâche de rendre crédible cette rencontre. Johns est une pointure qui connait très bien les mondes DC. Il a su redynamiser le Green Lantern, Flash ou Aquaman. Il doit réunir maintenant les personnages iconiques et cultes créés par Alan Moore et Dave Gibbons.
Ce récit à l’origine devait être l’un des gros évènements US et sortir en un an. Mais le retard du dessinateur Gary Frank a fait que cela a pris plus de temps et que les numéros se sont étalés sur deux ans. Ce qui a fait rater l’effet espéré, la série devenant ainsi un faux évènement, au final. C’est dommage, mais au moins, cela permet aux lecteurs français, qui attendaient ce titre impatiemment de pouvoir le découvrir en une seule fois.
Before Watchmen avait déjà fait grincer quelques dents, malgré certaines qualités, Doomsday Clock provoque la controverse à nouveau. Est ce une hérésie d’utiliser le Comédien ou Ozymandias pour les mettre face au Batman ou Superman ? C’est à chacun de se faire sa propre opinion. Pour ma part, j’ai passé du bon temps à découvrir la première partie de cet album.
Cela fait un moment que DC glisse quelques éléments pour annoncer Doomsday Clock. Cela nous était annoncé dans DC Univers Rebirth, puis Il y a eu Batman/The Flash : The Button où nous découvrions Batman et Flash avec le fameux badge du Comédien en main et d’autres évènements liés à d’autres héros. Tout cela était intriguant et nous mettait en appétit. Au final, la saga Doomsday Clock ne m’a pas déçu.
Johns nous captive dès les premières pages. Nous retournons dans le monde des Watchmen, sept ans plus tard, avec le chaos toujours présent dans les rues de New York. Nous retrouvons Rorschach venu libérer deux "vilains", deux personnages que nous n’avions jamais rencontrés jusque là. Ces deux nouveaux venus sont assez réussis, une bonne surprise qui garde sa part de mystère, même si au cours de notre lecture, nous en apprenons un peu sur leur passé.
Par contre, qui est ce Rorschach ? Il a pourtant été tué par Manhattan auparavant. Comment se fait il que nous ayons aussi un Comédien sur les traces de Rorschach et Ozymandias dans les rues de Gotham ? Pas mal de questions et de surprises nous attendent dans ces pages.
Et l’intrigue nous tient en haleine tout du long jusqu’au final à la hauteur de nos attentes.
Johns réussit à faire le lien entre les divers univers, surtout lors des dernières pages.
C’est Gary Frank qui a la charge de dessiner cette maxi-série. C’est un grand dessinateur, son travail est remarquable, il rend parfaitement hommage au travail de Gibbons. Nous retrouvons les mêmes constructions dans la mise en page. On comprend que l’artiste a passé un bon moment sur ces planches et n’a pu respecter les délais. Son travail est remarquable, avec quelques passages époustouflants. Certains moments mettant Superman face à Dr Manhattan donnent la chair de poule ! Brad Anderson reste dans la continuité de ce qui a été fait par John Higgins sur Watchmen.
Alors, faut il lire Doomsday Clock ? Je vous le conseille. L’intrigue imaginée par Geoff Johns est étonnante et passionnante, efficacement mise en images par Gary Frank très inspiré.
Vous avez l’occasion de la découvrir en édition classique ou bien dans cette version "deluxe" imprimée à 1500 exemplaires. A vous de voir !
Par BERTHOLD, le 31 octobre 2020
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