DOPPELGÄNGER, LE DOUBLE MALEFIQUE
Refoulement

Le formidable Duo d’auteurs connu et reconnu que sont Eric Corbeyran (au scénario) et Christophe Bec (au dessin) nous plongent dans ce 2° opus avec autant de réussite que pour le tome 1 de cette série.
Doppelgänger , mot d’origine allemande qui signifie sosie est employé dans le domaine du paranormal pour désigner le double fantomatique d’une personne vivante. Christophe Bec et Eric Corbeyran on choisi de montrer ce phénomène en utilisant un jumeau maléfique. Personnage imaginaire ou double réellement existant, les auteurs jouent avec nos doutes et se délectent à nous mener par le bout du nez dans leur scénario.

Ce 2° et dernier tome de Doppelgänger regorge de suspens et nous oppresse dans une histoire ou le mélange de manifestations fantastiques, de rencontres énigmatiques, le tout dans des lieux isolés… Sillonnant des souterrains froide et humides, la narration nous fait douter à chaque page sur les personnages et sur les évènements qu’ils vivent.
L’histoire et les personnages, toujours aussi intrigants, ne se dévoilent que très peu. C’est au compte goute que l’on en apprend au fur et à mesure de la lecture, de quoi nous entrainer dans les méandres de ce scénario, sans pour autant nous laisser totalement noyé.

D’un bout à l’autre de l’histoire, menant habillement les évènements et ne nous dévoilant que progressivement les différents indices, l’histoire se dénoue au fur et à mesure des pages, tout en nous laissant dans un subtile doute qui au final nous mettra mal à l’aise.
N’ayant pas connaissance de ce phénomène avant la lecture de cette série, j’ai été très intrigué et captivé par l’histoire. De quoi me poser de nombreuses questions et désireux d’en savoir un peu plus sur les Doppelgänger.
Réussite de narration, bonne série de Bande Dessinée, une fois de plus nous ne pouvons qu’en conclure que ses deux auteurs ont un talent indéniable, accentué cette fois-ci par leur travail commun.

Amateur de paranormal et de phénomènes inexpliqués cette série vous enchantera et pour tous les autres, elle ne vous laissera pas indifférent.

Par AUB, le 28 juillet 2011