DOUBLE MASQUE
Les deux sauterelles
Paris, 1804.
Bonaparte n’est pas encore Napoléon, il est toujours Premier Consul et la proie de divers conspirateurs. Il en devient presque paranoïaque, il en arrive à soupçonner tout le monde, comme ce Duc d’Enghien. La Torpille va lui aussi se retrouver au centre d’un complot visant le Premier Consul, complot où sont impliqués un prêtre et l’amant de la fille de Fouché, qui vient de reprendre ses fonctions auprès de Bonaparte.
Par berthold, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782505003458
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Notre avis sur DOUBLE MASQUE #4 – Les deux sauterelles
Le scénariste Jean Dufaux est doublement à l’honneur en ce mois de novembre avec les sorties du nouveau tome de Djinn et ce Double Masque. Déjà le mois dernier, nous avions eu droit au nouveau tome des Complaintes des Landes perdues (chez Dargaud aussi).
Double Masque n’est pas une série comme les autres, je trouve. Bon, c’est vrai qu’avec un scénariste comme Dufaux, nous sommes sûrs de lire quelque chose de différent du fait de son style, de ses idées, de son imagination. C’est un auteur assez diversifié et touche à tout.
Double Masque nous plonge dans l’époque napoléonienne. D’ailleurs, le citoyen Consul…euh.. le citoyen Premier Consul joue un rôle important dans cette série. J’apprécie comment Dufaux le décrit. Il me fait presque penser à quelqu’un qui…mais passons. En fait, cette série se lit avec plaisir. C’est peut être trop bavard, penserons certains, mais c’est passionnant, je dois bien l’avouer. La lecture de ce récit m’a tenu en haleine. Dufaux sait nous replonger dans l’Histoire en nous racontant des histoires. Bien sûr, nous retrouvons La Torpille et les autres protagonistes rencontrés lors des tomes précédents pour ce récit qui a tout de même un bon suspense.
Et puis, il y a les superbes dessins et ces magnifiques couleurs de Jamar. Regardez et admirez les scènes sous la neige, de nuit, par exemple. Ou bien comment il fait ressortir la lumière de l’éclairage à la bougie, ou encore ces très beaux décors. Autre chose encore : c’est la façon dont il représente Bonaparte. Ah, jetez donc un œil aussi à la dernière page pour voir le talent de Jamar.
Vivement la suite, où Bonaparte est devenu Napoléon, et qui promet de bonnes histoires à venir…
Par BERTHOLD, le 20 novembre 2008