Dracula

1462, en Roumanie, Vlad Dracula renie Dieu devant le cadavre de sa femme alors qu’il revient victorieux d’une campagne contre les Turcs.
1891, Mina Murray voit son fiancé partir en Roumanie conclure une transaction immobilière auprès d’un comte désireux d’acheter une propriété en Angleterre…

Par Arneau, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Dracula

Cet album rentre dans la grande lignée des adaptations de films Hollywoodiens, comme le font souvent les Américains, et qui sortent généralement à la même époque que le métrage dont il s’inspire. Ce sont plutôt des supports marketing que de vrais projets artistiques et ils restent souvent très fidèles à l’œuvre adaptée. Ce Dracula tiré du film de Coppola rentre dans cette catégorie mais présente un intérêt majeur : il est illustré par Franck Mignola.

Cet artiste était particulièrement recommandé pour cette histoire puisqu’il est fan de Bram Stocker depuis son enfance mais aussi et surtout parce qu’il est extrêmement brillant pour retranscrire ce genre d’ambiance fantastique et gothique qui baigne l’œuvre originale. Même si l’album est bien antérieur aux premiers tomes d’Hellboy, on retrouve son trait si caractéristique et son découpage dynamique. Aujourd’hui l’auteur avoue s’être amusé à faire cet album (qui lui a, en plus, permis de rencontrer Coppola) mais avoir eu toutes les peines du monde à faire ressembler ces personnages aux acteurs du film. L’intérêt de cet album n’est, bien sûr, pas là mais plutôt dans la possibilité qu’il donne de retrouver le maître Mignola dans un genre où il excelle et vers lequel il cherchait  à se tourner à cette époque. Petit regret, l’encrage a été confié à un autre alors que c’est le premier métier de ce dessinateur.

Vous l’aurez compris, l’album est à conseiller aux fans de l’artiste, où à la rigueur à ceux qui n’ont jamais vu le film !

Par Arneau, le 26 février 2007

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