DRAGOÑE
L'Elite
Nous sommes en 2053, sur une Terre se dégradant à vitesse grand V. Les super-vilains et les entreprises sans scrupule font régner leur loi, et seule l’Elite, un groupe de super-héros tendance, est là pour leur barrer la route.
L’action se déroule dans la Blindzone, un quartier somme toute assez mal famé.
Mary, une jeune prostituée cherche à se débarrasser de clients collants grâce à un mystérieux inconnu qui se trouvait là par hasard. Après avoir fait connaissance, Mary apprend que l’inconnu est amnésique, qu’il ne se souvient de rien concernant sa propre personne, ni du monde qui l’entoure.
Cependant, une descente de police semblerait indiquer que cet individu soit connu du grand public, sous le nom de code : Dragoñe !
Par Matt, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2351000773
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Notre avis sur DRAGOÑE #1 – L’Elite
Pour ma part, cet album ne restera pas dans les annales car je bloque littéralement sur le dessin, mais aussi sur le scénario…
Le défaut qui saute aux yeux quasi immédiatement, c’est l’irrégularité du trait !
Alors que certaines planches vont nous ravir car elles semblent travaillées à l’extrême, d’autres au contraire vont nous décevoir et nous surprendre par leur contenu simpliste… L’expression sur le visage des personnages est pour moi le problème le plus récurrent. On ne parlera pas de travail bâclé bien sûr, mais les visages sont figés, ne nous transmettent aucun émotion et c’est bien dommage…
En ce qui concerne le scénario, c’est du réchauffé style micro-ondes ! C’est à dire du déjà vu dont la saveur n’est absolument plus présente… Des super-vilains ne valant rien face à une bande de super-héros appréciée de tous, dans un monde à la dérive ; et une héroïne un peu paumée qui se retrouve mêlée à tout ça sans le vouloir. Rien de bien grandiose au menu malheureusement…
De plus, on aura bien du mal à s’y retrouver tant l’action change de rythme comme de chemise au travers de cet album. Tantôt les choses traînent, tantôt elles s’accélèrent à un rythme tel que le lecteur se perd en route et est tenté de fermer l’album avant la fin…
On aura vraiment l’impression à la fin de la lecture, qu’il aurait fallu quelques pages de plus aux auteurs afin de nous expliquer plus en détail la situation de base.
Par Matt, le 15 septembre 2006
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