DRAKKA
L'Ultima Cena
Grâce à l’aide de son maître, Drakka a réussi à survivre à l’attaque de son frère. Et il est bien décidé à se venger.
De son côté, La Hyène continue à se faire livrer des nouveaux prototypes de garde du corps. Et le dernier né semble être particulièrement efficace.
Par Arneau, le 6 mai 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782359103052
Notre avis sur DRAKKA #2 – L’Ultima Cena
Après une première livraison des plus prometteuses, voilà que sort le second mais dernier tome de cette série prévue initialement en trois opus. Inutile de dire que la suppression d’un tiers de la pagination se ressent dans le déroulé de cet album. Le scénario s’est recentré sur l’action : de la baston, de la baston, de la baston… avec des seconds rôles réduits à la portion congrue. Le dénouement final arrive assez abruptement mais a le mérite de surprendre. Reste le sentiment d’une intrigue expédiée, malgré quelques bonnes idées, et la frustration d’un univers excitant largement sous-exploité.
Heureusement, le dessin de De Felici reste toujours aussi esthétique et dynamique, même avec ce scénario si condensé qui impacte certaines scènes d’action, à la limite la lisibilité. Le dessinateur aurait sans doute préféré un peu de plus d’espace pour pleinement s’exprimer mais son trait reste aussi jouissif et généreux. Son graphique justifie à lui seul la lecture de ce diptyque.
Une fois encore, le lecteur sera déçu par l’arrêt intempestif d’une série qu’il a aimé et soutenu à son lancement. Celle-ci a sans doute fait les frais de la nouvelle politique éditoriale drastique d’Ankama ou bien subit le sort d’un premier album aux ventes insuffisantes. Il faut tout de même saluer le fait que l’éditeur et les auteurs auront eu le respect de « sortir une fin » pour les lecteurs du premier album. Mais avec ce cas de figure maintes fois répété, il ne faut pas trop s’étonner que les lecteurs boudent les premiers tomes. Les éditeurs argueront qu’il est difficile de soutenir une série dont le premier tome ne se vend pas. Se crée alors un cercle vicieux et l’on peut se demander qui de l’œuf ou de la poule ? Il n’y a certes pas de réponse toute faite, mais en tant que « vieux » lecteur je déplorais déjà ce phénomène il y a quinze ans. Nous étions alors loin de la surproduction endémique actuelle.
Par Arneau, le 6 mai 2013
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