DREAMSEEKERS
Les armes oniriques

 
Alors qu’ils étaient en train, Trem et les autres passagers ont soudain eu l’impression que la nuit tombait. Pas de tunnel à cet endroit du parcours, pourtant. Alors… Quel pouvait bien être ce phénomène ?

Trem ne mit pas longtemps à le savoir. Après avoir assisté à des scènes complètement extravagantes où les objets avaient l’air de se métamorphoser en prenant des aspects végétaux ou se disloquaient, fondaient, le jeune homme s’est retrouvé, sans avoir eu conscience du "voyage", sur la planète Temaris où il a été accueilli par des fouilleurs d’épaves, ces personnages attendant les tempêtes assez puissantes pour aller jusqu’à prélever dans l’univers ce qui se met alors à leur portée !

Trem aurait dû être le plus décontenancé de tous, mais ses hôtes ne donnaient pas l’air d’être plus fiers que lui : cette fois, ils s’étaient trop approchés de la tempête et se retrouvaient eux-mêmes coincés dans un endroit hostile où très vite des dangers sont venus les menacer sous des formes très diverses, les poussant à utiliser leurs pouvoirs qui finirent de persuader Trem qu’il n’était pas en train de rêver…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur DREAMSEEKERS #1 – Les armes oniriques

 
Les 150 pages de ce premier tome se lisent à la vitesse d’une tempête de catégorie 4 comme l’était celle qui a permis à Trem d’accéder à Temaris. Bon point pour cette bande dessinée qui prouve ainsi que ce qu’il s’y passe captive !

Il faut dire aussi que de nombreuses planches comportent de très grandes vignettes, voire une seule case, et que beaucoup sont muettes, laissant le dessin tout exprimer. Ce dessin, en noir et blanc, très clair, très épuré, est ostensiblement typé manga. Du manga made in France ! Et effectivement, ce premier volume ressemble à un dessin animé japonais ! En découvrant les éléments fantastiques qui font l’univers de Temaris (paysages, mais aussi personnages, costumes et super pouvoirs), je me suis d’ailleurs rappelé entres autres ce film d’animation nommé La planète sauvage bien que pour le coup – je vous vois venir – il n’a rien de japonais.

Je ne sais pas encore trop quoi penser de cette série car j’ai trouvé qu’elle avait les inconvénients de ses avantages… Autant elle m’a plu par son rythme très dynamique, autant elle montre presque trop de choses en très peu de planches. Autant Trem est un terrien vivant dans un monde réaliste, autant il bascule (seul) toutes affaires cessantes dans un univers à la Alice au pays des merveilles version manga. Et autant on peut être intéressé par une histoire de science-fiction mettant en parallèle plusieurs mondes, autant arriver chez un peuple habillé à la Nausicäa comme le sont ces fouilleurs d’épaves fait tout de suite un peu SF désuète… Nostalgie ?! ^^

Dreamseekers est en tout cas digne d’intérêt sur de nombreux points. C’est donc une série à surveiller. Cocorico ! Bravo à Otram et bonne visite également du blog http://dreamseekers.paquet.li/
 

Par Sylvestre, le 9 mai 2008

Publicité