DU PLOMB POUR LES GARCES
2ème partie

A la suite du kidnapping de ses enfants, la star du show-bizz Virginia s’est enfermée dans sa résidence, refusant tout contact avec le monde extérieur. Angela Falcone, l’inspectrice du LAPD dite "la sheriff", poursuit ses investigations pour identifier la femme qui est à l’origine du rapt, non sans difficulté car l’actrice qui traîne derrière elle quelques casseroles n’est pas du genre coopératif. Aussi, les fausses pistes se multiplient et les recherches s’en trouvent quelque peu freinées. Toutefois, Angela a de la ressource et grâce à l’expertise des photos à scandales et des écrits de la ravisseuse, elle fait pression sur April, l’aide à domicile de Virginia. Mais le temps est compté car l’actrice a dépêché son garde du corps, Paquita, pour régler énergiquement le problème. A coup sûr que du plomb va être distribué et que de terribles déconvenues sont à prévoir.

 

Par phibes, le 5 septembre 2011

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Notre avis sur DU PLOMB POUR LES GARCES #2 – 2ème partie

Comme promis lors du précédent épisode, ce mois de septembre annonce la suite et fin de l’enquête policière concoctée par Valérie Mangin par le truchement des éditions Quadrants et menée par son héroïne, la sculpturale inspectrice Angela Falcone.

Cette dernière nous avait laissé sur une note sinistre qui nous permettait de découvrir la personne à l’origine de la séquestration des deux enfants de la super star Virginia et nous exposait le mobile de tous ces agissements malsains. Mais demeurait en suspens la question du comment de la chose. C’est chose faite avec cette seconde partie qui se veut de la même trempe, aussi sombre qu’antérieurement avec un soupçon de macabre.

Entretenant une présence féminine pour le moins forte caractériellement et physiquement parlant, Valérie Mangin structure adroitement et de manière paroxysmique son récit et assure jusqu’à la fin (surprenante au demeurant et amère au regard du face-à-face digne d’un western), par le biais de cette enquête policière, une mixité surprenante constituée de sensualité et également de violence. Les effets sont garantis, portés par une oppression constante générée par les réactions à contre-emploi de certains personnages tels que Virginia, l’actrice outrancière transformée en justicière ou Abigail, la kidnappeuse. Ils sont renforcés par les pérégrinations de la belle enquêtrice promise à une confrontation sans concession auréolée d’une omniprésence de réflexions intimistes attrayantes.

Le graphisme est toujours de qualité. Loïc Malnati qui vient juste de publier le tome 2 de Wounded chez Bamboo, démontre son habilité à travailler dans l’authenticité et dans sa façon de croquer les femmes, généreuses dans leurs proportions. Son trait est assuré, draine une certaine noirceur qui sert à merveille les intentions scénaristiques et se veut rehaussé par une colorisation bien adaptée.

Un deuxième et dernier épisode gorgé de féminité trompeuse et percutant qui ne manquera pas de distiller subtilement une amertume certaine.

 

Par Phibes, le 5 septembre 2011

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