EARL AND THE FAIRY (THE)
Volume 1

Lydia vit dans l’Angleterre du XIXe siècle. Elle exerce un métier en voie de disparition, celui de docteur en féerie. Et pour cause : les gens ne croient plus à l’existence des fées. Cela rend la jeune femme mélancolique. C’est alors qu’elle reçoit une invitation de son père à venir passer les vacances de Pâques avec lui, à Londres. Mais son chat Nico, qui est – en fait – une sorte de fée, lui fait remarquer que la ville est plutôt dangereuse ces temps-ci à cause d’un tueur qui rôde. Cela n’inquiète guère Lydia, qui prend rapidement un billet pour Londres.

Arrivée au bateau, elle est abordée par un homme qui dit venir de la part de son père pour l’accompagner durant le voyage. Ce monsieur Huxley n’est pourtant pas ce qu’il prétend être et s’apprête à kidnapper la jeune femme. Le complot va toutefois être mis à mal par l’arrivée d’un jeune homme apparemment de grande famille. Mais lui aussi souhaite, derrière ses apparentes bonnes intentions, bénéficier des pouvoirs de Lydia. Il recherche l’épée du Chevalier Bleu, seigneur légendaire du pays des Fées, dont il prétend être le descendant.

Par legoffe, le 22 octobre 2012

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Notre avis sur EARL AND THE FAIRY (THE) #1 – Volume 1

Ce nouveau manga est un shojo de facture assez original. Il nous entraîne dans la vieille Angleterre, aux côtés d’une jolie femme qui voit et parle avec les fées. Ce pouvoir fait d’elle un être à part au milieu d’une société en route vers le modernisme qui tue à petit feu les croyances ancestrales.

C’est donc à la croisée de ces chemins que ce trouve Lydia et, avec elle, une intrigue particulièrement intéressante, qui l’entraîne aux côtés d’un prétendu lord descendant du Chevalier Bleu.

Gare alors au mensonge, qui semble animer bien des personnages gravitant autour de cette jeune femme naïve, sur laquelle veille son “chat” Nico, personnage amusant et un “poil” cynique, qui contrebalance bien l’esprit innocent de sa maîtresse. Entre une bande de malfrats vraiment mal intentionnés et un sauveur loin d’être désintéressé, Lydia s’embarque dans des aventures mouvementées.

L’auteur, en tout cas, fait tout pour respecter le scénario de la romancière Mizue Tani, éveillant notre curiosité et menant les mésaventures de Lydia de manière très dynamique. Le récit ne souffre d’aucun temps morts. Certes, la naïveté de l’héroïne – et les situations que cela engendre – n’est pas toujours très crédible, mais cela sert un scénario qui va de surprises en surprises. Derrière le récit fantastique, l’auteur n’oublie pas non plus de distiller les prémisses d’une possible histoire d’amour. N’oublions pas que nous sommes dans un shojo en effet !

L’ensemble est mis en image de façon raffinée et très classique. L’auteur n’a pas toujours le souci du détail, mais réalise des personnages élégants, parfaitement en phase avec le style du récit. Il en résulte un manga de bonne facture, prometteur, qui donne envie de connaître la suite.

Par Legoffe, le 22 octobre 2012

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